Des retrouvailles troublantes. [Pv. -Lotus Bloom]

Invité

Que devais-je faire à présent ? Il ne voulait pas me quitter... et étrangement, je ne le voulais pas non plus le quitter. L'idée d'être loin de lui n'était pas agréable et jamais cela n'était vraiment arriver avant cette rencontre.
Quand il me déposa un baiser sur la joue à son tour, mes joues prirent une teinte rouge alors que je le regardais droit dans les yeux. Il me faisait, là et maintenant, une promesse qui lui serait dur de tenir, surtout si je voyageais un peu partout, aussi... une drôle d'idée... qui me fit un peu peur, arriva dans mon esprit et je la partagea.

- Major... avant toute chose, j'aimerais savoir une petit chose, répond franchement à cette question, d'accord ? Bon... je me lance. Aimerais-tu, que je reste ici, à tes côtés, que j'arrête de voyager ?

Cette question était très importante pour moi, elle était aussi très lourde de conséquences, selon la réponse qu'il allait donner... je venais de mettre cartes sur table et de proposer un choix qui allait déterminer ma vie.

- J'aimerais que tu prenne en compte, dans ta réponse, ce que ton coeur veut vraiment, d'accord ? J'aviserais selon la réponse... et pour ce qui est du dîner... et bien, d'accord ! Sache juste que je fais une cuisine qui est faite pour être préparer rapidement et manger tout aussi rapidement en temps normal... mes talents culinaire ne sont donc pas dignes d'éloges !

Je m'approchais alors de lui... et vint doucement blottir mon cou contre le sien en fermant les yeux... étrangement, j'avais l'impression de former une famille, de nouveau. Peut-être que j'étais en train de devenir comme ma mère... ? Pour moi, c'été une bonne chose... oui. Et je savais une autre chose aussi... jamais il ne me laisserai tomber, du moins... je l'espérais.

- Enfin... je veux bien faire un petit truc pour ce soir ! J'espère que tu as au moins ce qu'il faut ! Sinon... je te préviens, c'est toi qui paye les courses... hinhin.

Lui déposant alors en fourbe un petit baiser sur le museau, je me remis contre lui en fermant les yeux... c'était agréable en fait, vraiment.

Invité

Dans un premier temps, Sovietsky fut abasourdit par l’interrogation de la licorne.
Les yeux écarquillés, il détourna très brièvement le regard
pour jeter expressément un œil à chaque bien qu’il possédait ;
Un chevalet et son lot de croquis, une vitrine murale remplie de médaille,
un bar débordant de bouteille d’alcool et un imposant phonographe.
Très espacé, ceux-ci avait du mal à combler le spacieux salon circulaire.
La conclusion fut donc tout aussi brève, l’espace était suffisant
et le faite qu’une âme sœur prenne place au milieu de ces quelques bricoles,
cela ne le dérangeait guère.
Que dis-je, il en était même enthousiasmé !
C’est alors que le poney bleu replongea dans les yeux de sa chère Lotus Bloom.
D’un regard sympathique, souligné d’un léger sourire au coin des lèvres,
il répondit de sa franchise habituelle.

« Vivre avec toi est mon souhait le plus cher... »

Sovietsky s’interrompit, la licorne désormais blottit à son cou, les yeux fermés.
L’effusion de tendresse de celle-ci faisait battre, une fois de plus,
le cœur du poney bleu au rythme de l’amour.
Il ne voulait guère la quitter, c’était une évidence, l’idée d’être loin d’elle était étrangement désagréable.
Ne pouvant évidemment pas prendre cette décision à la légère,
il interrogea tout de même sa conscience et reprit ses dires avec gentillesse.

« …Oui, j’aimerais bien que tu arrête tes voyages,
mais j’aimerais aussi te savoir heureuse et épanouie.
Si tu es prête à le faire sans regret, je serais le plus heureux des poneys ! »

Surpris par un sournois baisé fait à son museau, il détourna le regard vers le bas et rougit fortement. Personne ne l’avait embrassé de cette façon, ce n’était vraiment pas désagréable mais,
sur le coup, ne savant comment réagir, il fut quelque peu gêné.

« Nous avons déjà beaucoup de points communs, toi et moi...
Cependant, je ne sais pas ce qui te ferais vraiment plaisir.
Si tu aimes les salades de fruits en bocaux et les muffins, j’en ai tout un stock, sinon...
Il faudra affectivement faire des courses... »

C’est avec les oreilles basses qu’il eut terminé sa phrase.
Ne voulant pas laisser Lotus Bloom se charger de tout, il prit un regard attristé et la supplia.

« Non… Je t’en prie, laisse-moi au moins t’offrir le repas que tu désire préparer… s’il te plait ! »

Invité

Ma vie... avait l'air de prendre un tournant décisive en cette soirée... peut-être que j'allais devoir arrêter mes voyages et vivre ici, à Ponyville. Je savais que je ne pourrais sans doute jamais pardonner les habitants pour ce qui c'été passer il y a de cela quelques années, mais peut-être que je pourrais apaiser cette rancœur avec le temps.

- Alors... c'est d'accord, je vivrais ici à présent, à tes côtés... je ne voyagerais plus que pour certaines occasions bien précise.

Les occasions en question... étaient, par exemple, aller juste chercher quelques plantes qu'on ne pouvait trouver qu'à certains endroits bien particulier. En gros... cela ferait, sans doute, un petit voyage de quelques jours, rien de plus.

- Il faudra que je me trouve un boulot alors... vue ma connaissance des plantes... et de la médecine... je vais essayer de me trouver un boulot à l'hôpital de Ponyville, je pense. Tu en pense quoi ?

L'idée était intéressante après tout... peut-être que je pourrais y trouver un boulot convenable tout en gardant ma connaissance et ma maîtrise des plantes et des divers remèdes que je savais faire.

- Et pour ce qui est du repas de ce soir... tu as du mal comprendre... c'est TOI qui va payer ce qui manque ! Hinhin...

Lui faisant alors un petit clin d’œil, je m'allongeais sur le canapé, contre le poney, glissant de nouveau ma tête contre la sienne en fermant de nouveau les yeux en soupirant d'aise... cette chaleur était agréable et rassurante. Ce contact m'offrait une assurance et une paix que je n'avait pas connue depuis ma mère.

- ... je t'aime et je serais, moi aussi, toujours là pour toi.

Cependant, une crainte était encore présente... comment les habitants de Ponyville allaient prendre le fait que je vive ici à présent ? Allaient-ils réagir comme à l'époque, avec ma mère ? Où devais-je faire un effort pour que cela n'arrive pas ? Peut-être que l'erreur de ma mère se trouvait là... elle n'avait peut-être pas fait ce qu'il fallait pour que les gens l'apprécie...

- Je compte sur toi pour... m'aider... à m'adapter...

Actuellement, dans ce petit instant près du poney, j'avais l'impression que rien de mauvais ne pouvait m'arriver, que j'étais à l'abris de tout les malheurs de la vie.

Invité

Il fut un temps où le major Sovietsky appréciait la solitude
et rejetait le moindre élan de tendresse en son égard.
Depuis ce jour, où il eut rencontré cette licorne, tout avait changé.
Elle était l’étincelle allumant la mèche d’un canon visant la forteresse qu’était son cœur.
Cette agression, il ne le regratta point une seule seconde,
car Lotus Bloom avait en réalité libérée l’amour qu’il eut emprisonné au fond de son être.
Le poney bleu était conquit et le faite de savoir qu’il allait, désormais,
vivre auprès de la plus fabuleuse des licornes,
cela lui donna envie de bondir jusqu’au plafond.
Néanmoins, Sovietsky retint ses ardeurs, pour ne pas lui faire peur,
et lui répondit avec un grand sourire.

« Tu n’es pas obliger de travailler… Enfin…
Tu peux faire ce que tu voudras de ta passion de l’alchimie,
même si tu ne gagne pas d’argent, je serais toujours là pour ça…
Ne te force pas à côtoyer des gens que tu hais par ma faute. »

Sovietsky ne voulait vraiment pas contraindre Lotus Bloom de côtoyer des personnes qu’elle haïssait.
Son âme sœur blottit contre lui, il glissa son doux museau le long du cou de sa tendre moitié,
déposa un baiser à son sommet et ensuite, lui murmura à l’oreille d’une voix tout aussi douce.

« Désoler si j’ai mal compris, tu me rend toute choses… »

L’embrassant de nouveau avec tendresse sur la joue,
le poney bleu s’accola à elle et profita lui aussi de cet agréable moment.
Mise à part cette divine créature, plus rien n’avait d’importance.

« Ne t’inquiète pas... À nous deux,
nous allons changer le regard qu’a Ponyville à l’égard de l’alchimie…
Et si cela persiste… Quelques dents apprendront à voler !
...Pour que tu puis-ce les recoller avec un onguent dont-tu as le secret. »

Dit-il sur le ton de l'humour.
Au fond, ce qu’il voulait dire par là, c’est qu’il préférerait aisément être détesté et craint de tous,
plutôt que de laisser Lotus Bloom subir, seule,
d'absurdes préjugés qui n’ont pour lui même pas lieu d’être.

Invité

J'étais heureuse en cet instant, heureuse de savoir qu'il y avait enfin une personne sur qui je pouvais compter, heureuse d'avoir de nouveau un foyer.
L'idée de travailler à l'hôpital était plutôt bonne, car elle allait servir un peu de test. J'allais devoir côtoyer des poneys qui étaient la cible de ma colère, cependant... J'allais faire preuve de calme et essayer de m'offrir face à eux sous un jour nouveau et ainsi... J'allais leur donner une nouvelle chance. Peut-être que je faisais une erreur, mais peut-être que non.

- Travailler à l'hôpital sera une bonne chose je pense... Je vais prendre ça comme un essais. Si je n'y arrive pas, ou que les poneys continuent d'avoir peur de moi, j'arrêterai et je trouverai bien autre chose à faire. Ca va me permettre d'apprendre à mieux les connaître et peut-être ainsi... Les pardonner.

Je me redressais alors, quittant l'étreinte de celui qui était présent mon bien aimer, pour quitter le canapé. Regardant alors le poney avec un fin sourire.

- Bon... Aller ! En route pour le marché ! On va prendre ce qu'il faut pour ce soir. Je comptes aussi faire un petit dessert que faisait parfois, bien que rarement, ma mère... Des crêpes flambées à l'alcool de poire !

Je me disais que ce dessert ferait plaisir au poney, connaissant son petit penchant pour l'alcool. bien sûr, cela ne me dérangeait pas du tout, chacun ses vices après tout !

- Pour ce qui est du plat principal, je te laisse choisir ce que tu aimerai manger, d'accord ? Je te dirai juste si je sais le faire ou non. Héhé...

Ca me faisait bizarre d'être joyeuse comme ça, j'avais même parfois du mal à me reconnaître, comme quoi il avait réussi à me changer, en très peu de temps. J'étais en train de me rapprocher de ce qu'était ma mère, une jument calme, avec une certaine joie de vivre et amante... Cela me faisait un peu peur au fond de moi.

- Tu sais... J'ai un peu peur, je te l'avoue... Peur de voir le passé se reproduire. Jure moi... Que jamais tu me quittera, qu'importe ce qui se passe...

Invité

Des retrouvailles troublantes. [Pv. -Lotus Bloom] - Page 2 Mjsv10

Effectivement, le poney bleu appréciait grandement les breuvages alcoolisés,
mais bien plus que tout l’alcool d’Equestria, il aimait Lotus Bloom.
Lorsqu’elle fit allusion à des crêpes flambées à l’alcool de poire, il fut aux anges,
car Sovietsky allait savourer l’un des rares alcools qu’il n’eut jamais gouté auparavant.
Cette liqueur accompagnant des crêpes faites avec amour lui donnait déjà l’eau à la bouche.
Décidément, la licorne avait comprit ses goût, ainsi, lui aussi avait envie de lui faire plaisir ce soir là.
Les yeux écarquillés, un large sourire aux lèvres, il eut une idée qu’il ne tarda pas exposer.

« Et si je te disais que je souhaite déguster ton plat favoris fait par mes soins, quand dirais-tu ? »

Le bonheur de la licorne comptait visiblement beaucoup pour lui.
En effet, la voir comblée était très plaisant à ses yeux, et par la même occasion,
cela lui permettrait de connaître le plat qu’elle apprécie le plus.
Choqué par les dernières paroles de son âme sœur,
il se redressa, s’avança calmement et s’arrêta auprès d’elle.

« Non Lotus Bloom, tu n’a plus à avoir peur de cela, je t’ai déjà fait cette promesse…
Je t’aime et ne suis pas un lâche,
plus rien ni personne n’est en mesure de me contraindre à te quitter de la sorte.
Tu es et tu resteras à jamais graver dans mon cœur,
j’irais jusqu’à tuer tout ce qui dresse entre toi et moi. »

Il n’en s’était pas aperçu immédiatement,
mais le ton froid dont-il venait de faire preuve avait de quoi faire peur à plus d’un.
Sur le coup, il s’était senti insulter,
mais c’est en terminant sa phrase qu’il prit conscience que la peur de sa bien aimée était fondé.
Cette appréhension était naturelle après ce qu’elle avait pu endurer par le passé.
C’est alors que le major soupira
et plongea son regard dans celui de sa tendre moitié pour reprendre la parole avec délicatesse.

« Pardonne-moi, mais je t’aime au plus profond de mon être, ainsi tu n’as point à avoir peur…
Si l’on devait se quitter, ce sera par ta seule volonté,
car ton bonheur fait le mien, je ne pourrais jamais te faire une telle chose,
et cela je peux te le jurer. »

Sur ces mots, Sovietsky ferma les yeux et embrassa sa tendre moitié sur le museau et cela sans rougir.
D’un regard lui faisant les yeux doux,
il attendit sa réaction en espérant que sa précédente froideur était pardonné.

Invité

Je me sentais à présent à l'aise et rassurée... Je savais à présent que mon cher compagnon ne me laisserai jamais tomber, j'en avais la certitude ! Certes, je fus un peu surprise du ton un peu froid qu'il avait prit, mais cela me permettais de voir à quel point il était sérieux dans ce qu'il disait.

- Je te fait alors entièrement confiance... J'espère... Non... Je sais que tu ne me décevra pas !

Fermant un œil au baisé sur mon museau, je ne pouvais que me sentir bien en ce moment... Une vie stable, une famille... Voilà ce qui m'attendait à ses côtés et j'étais prête pour ça.

- Et bien... Je n'ai pas vraiment de plat favoris, je ne mangeais pas grand chose sur les routes... Cependant, quand j'étais plus petite... Ma mère me faisait des épinards à la crème fraîche avec quelques épices dont le nom m'échappe, mais ça va me revenir.

Rigolant légèrement, j'imaginais déjà Major Sovietsky faire la cuisine... Une expérience à ne pas loupée, ça c'est sûr !

- Donc je veux bien ! Tu fais le plat principale, moi le dessert. Mais nous avons le temps avant que se soit l'heure du dîner.

Venant alors doucement me blottir contre lui en fermant les yeux... Je me sentais à l'abris de tout problèmes, je me sentais... Chez moi.

- J'aimerai bien me reposer un peu, je te rappel que je suis arrivée il y a peu... Et j'aimerai faire une petite sieste à tes côtés.

J'avais perdue ma famille il y a de cela quelques années et je pensais que jamais je ne retrouverai le confort d'un foyer et la chaleur de l'amour... Et aujourd'hui, je retrouvais ces sensations... J'étais heureuse.

Invité

Contrairement à ce que l’on pouvait croire, Sovietsky connaissait les rudiments de la cuisine
et se sentait tout à fait capable de préparer un plat à base d’épinard.
Certes, il n’avait pas l’habitude de cuisiner de façon raffiné,
mais peut-être quand y mettant tout son cœur, il arriverait à ce surpassé cette fois.
Réfléchissant durement à la manière dont-il allait préparer le repas,
il s’allongea confortablement dans le canapé et,
un instant, la tête légèrement abaissée, ne prêta guère attention à Lotus Bloom.
Celle-ci le rejoignant en se blottissant contre lui,
la douceur de son amour ne semblait pas le faire réagir.
Cependant, et une fois de plus, il fut apaisé.
C’est après un court moment qu’il dirigea lentement son regard vers sa douce moitié.
Il venait tout juste de remarquer qu’il n’éprouvait plus aucune timidité à son égard,
et être ainsi, auprès d’elle, lui donnait de tendres envies.
Blottissant à son tour et avec amour son museau contre le sien,
il fermi les yeux et murmura d’une voix reposante.

« Repose-toi autant de temps que tu le voudras,
ta seule présence me comble de bonheur, tu as donc tout à fait raison,
inutile de se presser... »

L’amour qu’il ressentait pour la licorne était immense et dans un moment comme celui-ci,
plus rien ne comptait à ses yeux, et ce moment, il le voulu éternel.
Malgré qu'il savait cela impossible, il se contenta de profiter
et de ne garder que Lotus Bloom à l’esprit, car plus rien d'autre n’avait d’importance.
C’est en ouvrant légèrement les yeux, qu’il l’embrassa langoureusement
et ensuite, ajouta quelques doux murmures accompagnés d’un regard enjôleur
et d’un sourire gravé au coin des lèvres.

« Dors bien ma Lotus. Je ne bougerais pas d’un fer, ne t’inquiète pas. »

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