Le collier de la licorne . [Primary]

Primary le regardait faire ses aller-retour. Il était devenu bien gentil d’un coup. Elle regardait le piano. En faite… elle n’avait jamais vu de piano, avant, même. Sauf dans les films aussi. Elle s’en approcha pour le regarder de plus près. Il était très beau ce piano.

- Non… J’en avais jamais vu en vrai avant, en faite.

Elle le touchait du bout du sabot, comme si elle touchait quelque chose d’interdit et d’inconnu. Elle regarda ensuite de nouveau son compagnon de route. Il semblait vouloir qu’elle prenne un bain… Pourquoi pas ? Elle s’en approchait en souriant, et s’arrêta en l’entendant dire « Je te réserve quelques surprises. » …. Hum… quel genre de surprise ? Purement innocente, elle ne fit que pencher la tête, n’imaginant pas une seconde qu’il pourrait lui sauter dessus.

- Hum… Oui je vais prendre un bain… à tout à l’heure !

Elle verrouilla la porte, et retira la clé. On pouvait la mater par la serrure, donc, mais ça ne l’avait pas vraiment effleuré. Elle était tellement contente de prendre enfin un bain ! Sa faisait plusieurs jours qu’elle en rêvait !
Elle fouilla dans un placard, et trouva du bain moussant. Han le rêeeeve ! Elle en mit un peu, puis reposa la bouteille. Ayant déposer ses bagages à l’entrée, elle, se contenta de défaire sa tresse, pour se laver la crinière au passage, et entra doucement dans son bain moussant. Elle ne pouvait pas rêver mieux…

Je ricane et me met a sortir des films uns a uns, et j'en lit seulement deux ou trois de biens. "Harry, un ami qui vous veux du bien""Final Burnout""51" et un film assez "chaud" dont je passerais le nom, je vais le mettre sous l'oreillé de Primary, juste pour rire. Je met les autres films sur le lit et m'approche de la porte, Primary se détend dans son bain, moi, je brise la serrure d'un habile coup de sabot, en silence, puis j'ouvre lentement la porte sans faire de bruit. Je passe dérrière elle, puis je glisse mes sabots avant sur sa poitrine et je l'embrasse dans le cou.

-Alors Primary, ça te fait du bien ?

Je souris et ôte ma cape bleu et noir, puis sans rien dire d'autre, je me glisse dans la baignoire, sous les bulles en effleurant ses pattes arrières. Je remonte le long de son corps et arrive a son poitrail, puis je l'embrasse a cet endroit et finit par remonter mon museau au niveau du sien.

La licorne soupirait de bonheur dans son bain. Elle en rêvait tant ! Elle s’enfonçait un peu plus dans les bulles, appréciant chaque secondes. Elle fixait le mur en face, fermant progressivement les yeux, pour profiter encore d’avantage. Elle se demandait ce que faisait Red, à côté. Lorsqu’elle verra le boitier du film, elle va lui balancer à la tronche, comme si c’était un vieux couple, héhé. Il était du genre à regarder ce genre de film, alors ? Tout d’un coup elle entendit un craquement, ne se doutant pas du tout que c’était la porte.

Primary figea en le sentant ses sabots sur sa poitrine et le baisé dans le cou. Elle ouvrit d’un coup les yeux. Mais… Il n’y a pas besoin de jouer la comédie ici ?! Elle le regardait venir jusqu’à elle, finissant museau contre museau. Il jouait à quoi, là ? En tout cas, elle le regarda dans les yeux, attendant qu’il fasse quelque chose. Ce moment lui semblait durer une éternité. Son cœur battait vite d’un coup, et elle devenait progressivement. Mais il joue la comédie, n’es-ce pas ?

Je souris, je pose un de mes sabots sur sa poitrine, son coeur bat vraiment, vraiment très vite. Je lui murmure tendrement :

-C'est moi qui te fait tant d'effet ?

Je souris et remonte un peu et lui mordille l'oreille, puis je redescent enfin, je fait ce que je veux d'elle. Je lui dépose une petite léchouille sur le museau, puis pour finir, je dépose mes lèvres sur les siennes. Je me demande combien ça fait de temps que je n'ai pas fait ça. Je passe ma langue entre ses lèvre et enlace la sienne, puis je lui caresse le palais et, enfin, je retire ma langue, un leger filet de bave coule de ma bouche, et rejointsla sienne. Je le ratrappe d'un coup de langue et ensuite, je la soulève un peu et passe dérrière elle. et je lui demande en souriant :

-Et ça, ça t'as fait quel effet ?

Je ne ressent aucun sentiment pour elle, mais je me joue d'elle. Je sais que elle non plus ne m'aime pas, mais le spectacle et le jeu est intéréssant. Le spectacle de la tête qu'elle m'offre est aussi extrêmement divertissant.

La licorne était plus stressé qu’autre chose, en faite. Elle le regardait en baissant les oreilles… puis… Il venait de l’embrasser. Elle se laissait faire, presque choqué, en faite. C’était bien le premier à l’embrasser c’était… plaisant… très plaisant… mais ça l’était peut être plus avec quelqu’un qu’on aime ? Elle avait bien aimé le mordillage aussi, même si c’était quelque auquel elle n’aurait jamais pensé. Elle en avait des frissons très agréable, et sentait une bouffée de chaleur. Après ça, plus rien ne la gênerait ! Elle hésitait… Comment réagir ? Elle devait se laisser faire ? Lui mettre un coup de tête ? …. Essayer de le tuer ? Nan, elle n’allait pas lui faire cette faveur ! Elle allait jouer à son petit jeu, si c’est comme ça. Et là, c’est lui qui allait perdre. Elle se retourna, pour lui faire face, entourant ses cuisses des siennes. Elle avait un regard tendre, envoutant… allumeur même, avec ce petit sourire en coin. Elle allait pas non plus coucher avec, elle allait juste… lui prouver qu’il va perdre à ce jeu là.

- Hum… Oui… et oui~…

Elle avait un voix à faire fondre. On aurait dit qu’elle allait le dévorer. Et en effet, elle venu l’embrasser de la même façon à son tour, sauf que c’était plus long… plus doux… plus tendre… Elle en était même allongé sur lui. Il ne s’attendait pas à ça, n’es-ce pas ?

Hum. Je serais vraiment étonné qu'elle soit tomber sous mon charme, mais si elle jouait la comédie, elle le faisait très bien, je commençais même a avoir envie d'elle. Je ricane avant qu'elle ne m'embrasse a nouveau. Je souris, c'est vraiment agréable. Je lui palpe le corps, la caresse et la flatte même pendant qu'on s'embrasse. on entend même pas la jument rose et blanche de tout a l'heure entrer, s'avancer jusqu'à la salle de bain et entrer, nous surprenant dans cette position plus que confortable. Je la regarde en souriant, en caressant les cheveux de Primary et je lui demande :

-Peut-on quelque chose pour vous ?

-J... Je venais vous ammener le menus de ce ce soir... Mais je vais revenir...

Elle recule et sort de la salle de bain en fermant la porte dérrière elle. Je pousse un soupir :

-Elle aurait pus taper a la porte au moins.

Puis je reporte mon attention sur elle en souriant :

-Enfin, je t'ai laisser un petit truc que j'ai trouver sous ton oreiller...

-IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIi

-Heu... je crois que ta coiffeuse a été fouinner sous ton oreillé.

En effet, la jument curieuse avait un peu fouiller dans les armoire, sous et sur le lit et avait été surprise. Je ricane et sort du lit, je m'essuie avec une serviette et me penche sur elle :

-Au moins, ils pensent tous qu'on est en couple maintenant. A plus ma puce, je sort faire un tour.

Je remet la cape bleu, me coiffe et sort pour voir la jument qui s'apprête a descendre l'escalier. Je la ratrappe et lui fait un petit clin d'oeil et demande :

-Vous avez remis vous savez quoi sous l'oreillé hein ?

Elle acquiesse et s'enfuit en gloussant, moi, je sort dehors.

Primary avait savouré le second baisé aussi, mine de rien. Elle le laissait faire ce qu’il veut, maintenant. Comme si il n’y avait plus de limite. Red n’était pas le poney le plus désirable au monde, mais il avait son charme. Puis l’autre blanche et rose entra, ressortit, et cria, avant de limite fuir. Pourquoi elle avait fouillé chez l’oreiller aussi ?

- Quelle impolie…

On rentre pas dans une salle de bain quand y’a du monde, voyons ! Déjà qu’elle l’avait relooké contre son grès… Mais Primary allait aller voir sous l’oreiller, se doutant déjà de ce qu’il pouvait y avoir… Voyant son « amant » partir, elle prit un air déçu. Il la laissait, comme ça ? Elle soupira, s’accoudant à la baignoire, une fois celui-ci partit. Elle passait un sabot sur le bord. Ils ne se supportent pas, mais ils venaient de s’embrasser, se caresser… dans un bain. Y’avait de quoi dire « WTF ? » quand même ! Elle se demandait si elle n’avait pas fait une bêtises. En tout cas elle ne recommencera pas. Ils ne s’aiment pas, donc il ne se passera rien, point. Elle se demandait où il allait. Il était encore blessé, ce gros imbécile !
Elle se dépêcha de sa laver, puis de se sécher de la tête aux sabots, de se refaire sa tresse, et elle alla s’allonger sur le lit, sur le côté, et regarda ce qu’il y avait sous l’oreiller.

- ……….

Elle se mit un sabot sur la figure. Il est vraiment irrécupérable. Elle se leva et alla mettre le film à la poubelle, tssss. Au passage elle regardait par la porte fenêtre. Elle pourrait voir Red sortir d’ici, c’était la grande entrée. Le paysage l’inspirait, mais elle n’avait pas envie de peindre. Elle préférait regarder par où il allait… Si il sortait par là. Elle s’assit sur une chaise sur le balcon. Il y avait une table avec deux chaises, en fer forgé noir. Un diner au chandelle romantique… C’est tout ce qui l’inspirait sur le coup. Finalement, elle alla chercher de quoi peindre, changeant encore d’avis. Elle posa son matériel, et se mit à peindre la vue sur le balcon, et plus précisément les chaises et la table, avec un fond un coucher de soleil… Sur la table il y avait une chandelle, des couverts… Elle offrira la toile à la pauvre ponette, en guise de consolation, et pour avoir peut être une réduction sur le prix de l’auberge ? Elle commençait sa peinture, regardant de temps en temps si Red sortait.

Je m'approche de la persone qui s'occupe de l'acceuil et demande :

-Dites, vous avez pas des films du genre " Bad Taste" en rab ?

Bad Taste faisait partis de mes films préférée : bien sanglant, et pourtant si marrant. La veillesse du film ne changeait rien a ses gouts. Le poney fit une moue de dégout sous le nom du film, il avait du le voir et ne pas l'aimer. Il alla chercher un boitier que je range dans une de mes grosses poches.

-Vous avez pas un film du genre "romantique" ?

Il me tend "Partie de coeur", je regarde dérrière le boitier : une romance, pas de combat, pas de sexe, pas de violance : un vraie film cucul la praline. Je soupir et le range aussi, puis je sort dehors, j'aperçois un poney, un gros poney, un vraie titant ce mec. Il semble déranger un petit groupe de femelle. Elle le repoussent, et moi, j'observe le spectacle pendant une bonne dizaines de minutes...Jusqu'à ce qu'il en frappe une. J'ouvre grand les yeux et m'approche de lui :

-Hey mec, on t'as jamais dit que c'était mal d'emmerder les filles ?

-Méle toi de tes affaires toi.

je m'approche de lui en posant mon sabot sur son épaule... et lui, il m'atrappe d'un coup sec et me soulève du sol, puis il me jette sur une table. Il retourne a ses affaires pendant que moi, je me relève en grognant, je me précipite vers lui, et d'un coup de sabot, je le retourne et lui flanque trois directs. Il saigne du museau, j'ai un petit sourire triomphant, mais je vais bien vite en besogne. Il m'attrape et m'écrase contre le sol, quel gros tas ! Je le soulve d'un coup, et d'un geste net, je l'écrase au sol, il tombe, inconscient. Plusieurs bléssures se sont réouvertes, dont celle a mon cou. Je m'envole et vais voir Primary avec un sourire aux lèvres.

-Primary, ma puce, j'aurais besoin de tes services... A nouveaux.

Je m'assoie devant elle, cette fois-ci, sa médecine me seras utile.

A vrai dire, Primary ne regarde même pas les films à l’eau de rose. Elle préfère les films d’actions ! Mais ça, bah il ne le sait pas. Elle le regardait se battre, encore. Elle ne fit que soupirer et le laissait faire. Elle est habitué maintenant. Elle va changer de vocation pour devenir infirmière, peut être ?
Les ponettes, en bas, remerciaient Jonathan en agitant un sabot en l’air, puis elle s’en allèrent. Primary décolla ses yeux de son tableau, pour regarder justement ses ponettes.

- Tu vois quand tu veux ?

Il était bon avec les autres, quand il le souhaite. Elle reposa ses yeux sur le tableau, en peignant. Elle discutait avec son « chéri » d’abord. Tien, elle était à cour de peinture bleu foncé ? Elle alla fouiller dans ses affaires, en prenant la trousse de soins au passage. Elle posa le tube de peinture, et se tourna vers lui, en roulant les yeux.

- T’es vraiment irrécupérable, par contre... Mais…

Elle reprit un air allumeur, et venu lui caresser le menton avec son sabot, en transportant la trousse de soin avec sa magie. Puis elle déposa un petit baisé sur ses lèvres. Des gens regardent en bas, autant ne pas se disputer, et jouer la comédie.

- C’est comme ça que je t’apprécie.~

Elle se tourna pour rentrer, passant sa queue sous son menton, pour l’inviter à la rejoindre à l’intérieur. Elle alla s’assoir sur le lit, pour qu’il vienne. Il remarquera peut être son tableau, en passant. La table et ses chaises, avec un coucher de soleil, une chandelle… la nappes, les couverts… et peut être le petit oiseau qu’elle ajouté, qui était perché sur une chaise ? Peut être que sa donnerait des idées à Red ? En tout cas Primary l’attendait, ayant sortit de quoi soigner tout ça.

Je souris, j'adore son air allumeuse, je ferme les yeux et déglutit en jouant les timides. Je m'avance et la laisse me soigner. Je finit par soupirer et lui dire :

-Tu compte t'installer a Ponyville ?

Je sort mes deux cd's et les poses devant elle, je lui montre d'un coup de tête le dvd a l'eau de rose, et l'autre pour moi. Je le prend... et je finis par soupirer :

-Tu ne m'aime pas, et je ne t'aime pas. Je n'ai aucun amis, et je n'aurais jamais d'amour. Quand ce seras finit, on ne se reverras plus jamais.

J'hésite un long moment, puis je finit par soupirer et je me léve en poussant un soupir, puis je lui dit en m'éloignant d'elle :

-Il y a une raison pour laquel je ne peux pas avoir ces choses là, ni ressentir certaines émotions, donc je ne te demanderais qu'une chose : on va entrer dans un endroit appelé " la plaine des esprits". Tu me laisseras passer devant, tu ne prendras pas de décisions trop rapide et surtout, tu m'obéiras.

Je me retourne vers elle en la regardant droit dans les yeux, un regard dur et froid :

-Si jamais je meurt là bas, tu te tire et tu ne reviens plus jamais, compris ?

Je prend le Dvd Bad taste et je le met dans le lecteur, je m'assoie sur le bout du lit, je li fait un regard pour lui dire de se taire, et je m'assoie en lançant le film. Il est temps de dissocier mon esprit et mon corps. Je redeviens Red Nightmare, le poney distant et froid :

-Je ne descendrais pas manger, j'ai pas faim. T'auras qu'à y aller toute seule... Et fait attention a toi.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un très mauvais préssentiment.

Une fois les soins effectués, Primary nettoya et rangea tout ca, silencieusement, en l’écoutant. La plaine esprit ? Elle ignorait ce qu’il s’y trouvait. C’était dangereux, visiblement. Elle fit juste un signe de tête, pour montrer son accord. Mais… elle ne promettait rien… Le laisser mourir là-bas ? Autant croire le voir en tutu rose un jour. Puis, pfeuh, il croit ce qu’il veut. Elle s’allongea, regardant le plafond, se remémorant le bain de tout à l’heure. Elle avait… aimé. Beaucoup aimé. C’était à refaire. Mais avec Jonathan, pas Red. Elle avait comprit qu’il avait différentes personnalités, maintenant. Elle savait auquel se frotter, et pas les autres. Notamment Red Nightmare. Elle ne l’aime pas celui-ci. Jonathan était tellement plus doux… plus gentil… Il prenait soin d’elle… Elle secoua la tête, d’un coup. Non, il ne faut pas tomber amoureuse ! Elle a aussi une raison pour laquelle elle ne se fait pas d’amis. Elle est bizarre, pas toujours très sociable, certes gentille… mais… elle avait perdu son meilleurs ami avant de partir de l’orphelinat, c’est d’ailleurs ça qui l’avait pousser à partir. Puis, une personne partie égal une bouche en moins à nourrir. C’était le mieux à faire pour l’orphelinat.
Elle se redressa, en soupirant, et regardait le film. Hum, elle prit le film à l’eau de rose… et le reposa sur sa table de chevet. Pas du tout intéressée. Elle s’assit pour regarder le film. 5 minutes après, elle donnait des coups dans le vide, à fond dans le film. Puis… elle se reprit et descendit du lit. Heureusement que Red ne l’a pas vu ? Elle passait près de lui, faisant profil bas. Elle ne préférait pas lui parler. Elle descendit manger, seule. On lui demanda pourquoi monsieur n’était pas là, elle répondit simplement qu’il n’avait pas faim. Les autres trouvaient le couple bizarre, et sans gêne. C’est pas génial comme première impression, mais elle fera avec.
Une fois le repas terminé, elle remonta en baillant, ayant pour seul objectif de dormir dans le lit tout mou. Mais… ils allaient dormir ensemble ? Elle se le demandait, tien.

Je finis de regarder mon film, super. Demain, il faudras que je reprenne le rôle de Jonathan... Enfin, la vérité est que Jonathan, c'est moi, mon vraie moi : Tida Night, mais qui ment juste sur son nom. Je m'approche du piano a la fin du film, je me souvient de l'air que je m'amusait a jouer sur les piano des magasins quand je me balladait. C'était l'air du début de "evil dead 2" . Je m'assoie sur un petit tabouret, puis je me met a jouer, c'était mon air préférée, bien que je soit plutôt rock. Je me stop net et déglutit, Primary se tient là... Depuis combien de temps elle est là ? Aucune idée. Je soupir et arrête, puis je m'avance un peu vers elle, la regardant droit dans les yeux.

-Tu fermeras la porte a clé cette nuit... Je reviendrais demain matin. A moins que tu ne préfère pas rester seule durant la nuit ?

Moi, j'avais prévus d'aller dormir dans la forêt, je préfére de loins la sollitude, et je ne pouvais pas passer une nouvelle nuit blanche. J'ai déjà traverser une fois la plaine des esprit, et c'est très dangereux. La dernière fois, j'ai eût affaire a une créature qui a faillie me tuer en m'empallant sur un arbre...

-Primary... Tu... Tu apprecie T... Jonathan ?

Elle arrivait en haut. Les marches paraissaient interminables… mais elle était en haut maintenant ! Elle reprit son souffle mais… Elle avait écouté le bel air. Il jouait vraiment bien ! Elle entra, et le regarda jouer. Elle l’écouta même pas deux minutes, puis il s’arrêtait. Quel dommage ? Le voyant s’approcher, elle lui souriait.

- Tu joue très bien !

Elle semblait fière de lui, en faite ! Elle, elle serait incapable de faire du piano, avec ses deux sabots gauches. Heureusement qu’elle utilisait sa magie pour peindre. Tien, il comptait partir. Elle baissa les oreilles, ne se sentant pas très rassurée. Elle pointa un canapé, à côté.

- J’aime… j’aime pas trop être toute seule. J’ai toujours dormis avec mes frères et sœurs… Mais t’es pas obligé de dormir avec moi ? Je peux dormir là, sur le canapé, si tu le souhaite ?

Elle souriait, l’air bien viellant, redressant les oreilles. Puis… quoi ? Si elle appréciait Jonathan ? Elle fit un rire mignon, et frotta sa tête avec son sabot.

- J’ai bien Red Nightmare, aussi, même si il est quelque peu… têtu. Mais oui, j’apprécie Jonathan, et…

Elle penchait la tête, prenant un air sincère. On aurait dit une vraie amie.

- En faite… j’apprécie tout ton être. Je sais que tu ne veux pas de ça, mais sa ne m’empêche pas de te considérer comme un ami de mon côté.

Elle passa près de lui, sagement, et prit le DVD à l’eau de rose.

- Au faite… Je déteste ce genre de truc. Je préfère ton film de tout à l’heure à vrai dire.

Humph, elle aime aussi Red Nightmare... Si elle savait... Je pousse un long soupir, puis je lui avoue en grondant un petit peu :

-Il y a assez longtemps, il y avais un orphelin a Ponyville qui n'avais aucun amis, et aucunement l'envie de s'en faire, c'était la bète noir de Ponyville. Il s'est tiré très jeune et on a plus jamais entendue parlais de lui, mais lorsqu'il est rentrer a Ponyville, les gens l'ont surnommé Red Nightmare et l'ont isoler juste car ils avaient peur de lui. Maintenant, il se comporte soit comme Red Nightmare, un poney sadique et sanguinaire, soit comme lui même, mais en utilisant des pseudonyme tel que Jonathan Voohers, il n'y a que deux personnes qui garderons le silence qui connaissent son vraie nom : Une licorne connue du nom de Vynil Scratch, l'autre une gentille jument assez grande appelée Red Dream... Tu comprend ?

Je ne suis pas sûr qu'elle saisisse la nuance entre les deux, car maintenant, elle sait que je joue la comédie en faisant Red Nightmare, un rôle que je suis obligé de tenir si je ne veux pas avoir de gros problèmes. Je m'approche d'elle et penche la tête sur le coté devant elle. Je pouse un soupir et lui dit :

-Bon... Je vais rester ici, je vais me chercher un truc plus intérréssant a regarder que ce ramassi de conneries et je reviens.

Je passe a coté d'elle, et lui dit en ricanant :

-A moins que tu n'aie envie qu'on regare la surprise de sous ton oreillé tout a l'heure.

Je descent rapidement a l'étage et demande au type si il a des films intérréssants... Et il en as. Le film d'où je sort le seul air de piano que je sais joué, je souris et le prend. Je remonte rapidement en haut et vais m'allonger dans le lit après avoir mit le disque dans le lecteur. Je ne sais pas depuis combien de temps j'ai pas dormis dans un lit moi. Je fait signe a Primary de venir, après tout, il y a bien la place pour nous deux.

Ayant attentivement écouté son histoire, elle se mit à réfléchir. Elle se doutait que c’était ce genre d’histoire pas très agréable. Mais il lui avait tout dit, elle était fière de lui… Mais elle ignorait qui était ces deux licornes. Enfin bon, il se fait passer pour ce qu’il n’ai pas, c’est bien dommage. Elle aurait bien aimé lui poser quelques questions, mais il ne va pas être d’accord. Puis elle le regarda partir.
Chouette, un autre film !

- Je ne regarderais pas ton film pornographique… C’est même pas du HD.

Elle ricana, se moquant de lui. Bien sûr qu’elle ne regarderait pas !
En attendant qu’il revienne, elle alla rentrer son tableau de dehors, alors qu’il se mettait à pleuvoir. Elle le mit dans un coin, et son matériel aussi. La peinture était achevée. Le truc curieux dessus, c’était l’ombre de la table et des chaises. Comme si il y avait un poney invisible sur l’une d’elle, un ombre était dessinée. Qui était ce poney ? Faudrait lui demander.
Tien, je revoilà ! Aw, elle avait droit de venir sur le lit avec lui ? Gros progrès. Enfin… pour le rapprochement, il faut oublier l’épisode de la baignoire. Elle soupira, espérant juste qu’il ne tenterait pas de faire des bêtises… En attendant que le film commence, elle se permit de raconter l’histoire.

- Il y a aussi l’histoire… une petite licorne, qui, par une pluie torrentielle, avait été déposé devant la porte d’un orphelinat. Apparemment, on avait même toqué. Un gros poney bourru venu alors ouvrir, et afficha un sourire mesquin, et prit l’enfant. En faite, ce poney, c’était le précédent propriétaire de l’orphelinat, accusé de viols sur mineurs… Pendant des années les enfant furent terrifiés, jusqu’à ce que une ponette, celle qu’il « préférait » ne se sauve, et aille trouver la princesse, qui était là pour je ne sais plus trop quelle fête. La ponette terrestre raconta alors toute l’histoire, comme une adulte, ce qu’elle était déjà, et la princesse intervenu. On embarqua alors ce véritable… salaud… et elle devenu la responsable de nous mes… 2 dernières années à l’orphelinat.

Et oui, elle avait peut être vécu pire que lui par le passé, dans son orphelinat. Des viols tout les jours, sur toujours les mêmes, la peur au ventre, le manque de nourriture, les coups… Elle avait échappé au viols, par chance, mais c’était prit de nombreux coups, elle mourrait souvent de faim, elle avait peur... Mais en racontant ça elle avait un air neutre, comme si au final avait fini par s’habituer. Lui qui pensait que tout lui était toujours tombé tout cru dans la bouche, et qu’elle avait eu une belle enfance… C'est raté.

Glup, je la regarde... Alors elle a dû souffrir aussi. Je tremble un peu, ça a dû être dur. Je pousse un soupir et lui dit en souriant :

-J'ai croiser un mec du même genre ya plusieurs années, il a tenté le coup avec moi et... Je ne sais pas si ils ont réussi a ôter le pieu de son entrepatte.

Je suis tomber sur des dizaines de poneys, tous plus bizarres les uns que les autres, celui-ci, on bordaient un champs de je ne sais plus quel légume, et il a essayer de me mettre KO, et moi, j'ai saisi le premier truc qui m'a passer a porter de dent et le lui a enfoncer où ça fait mal. Peut-être était-ce le même type qui était sortis de tôle. Je pousse un petit bruit qui ressemblerais a s'y méprendre a une éspéce de ronronnement, puis je rougis un peu :

-Hum... Désoler.

Je... Je me sent bien avec elle, et j'éprouve un peu de remord a éprouver du plaisir, car je me suis toujours dit que je n'avais pas le droit d'éprouver ça. Je lance le film et me cale un petit peu contre elle.

-Dit, quand tu seras a Ponyville, combien ça te couteras de faire construire ta maison, avec l'ammeuble et tout ça ?

- C’est pas grave, c’est pas ta faute ?

Elle frotta son sabot sur sa tête, pour l’embêter un peu. Plus ça va, plus elle l’appréciait elle aussi. Et dire qu’hier encore, ils ne pouvaient pas sa cadrer. Elle fit un sourire discret, l’ayant vu du coin de l’œil rougir. Heureusement qu’il était noir, sa se voyait qu’un peu. Puis… brrr… un pieu entre les jambes sa doigts faire mal… Pauvre type ? Mais il n’avait eu que ce qu’il mérite !
Primary le sentait se caler contre elle, mais sa semblait timide. Entendant qu’on arrivait et qu’on allait ouvrir la porte, elle mit sa tête sous la sienne, se collant tout contre lui, en souriant tendrement. C’était encore la ponette rose.

- Heu… excusez moi de vous déranger… ?

Elle espérait pas tomber au mauvais moment, encore une fois. Primary se contentait de la regarder venir poser de nouvelles serviettes dans la salle de bain, et reprendre les anciennes, avant de partir. C’était pour que si ils voulaient un bain demain matin, qu’ils aient de quoi se sécher proprement.
Une fois la femme de ménage partie, Primary ne se décollait pas pour autant de Red… En faite elle n’y avait pas pensé, étant en train de réfléchir.

- Je ne souhaite pas une maison grande… Car je serais probablement toute seule… Mais… Ca va quand même me couter une fortune… Mais si jamais on trouvait un trésors, je pourrais avoir une jolie petite maison meublée, avec une boutique en dessous pour vendre mes tableaux !

Sa semblait vraiment être ce qu’elle souhaite. Elle souriait, essayant d’imaginer comment pourrait être sa maison. Puis elle se mit à regarder le film, en silence.

Je la regarde, des rêves et des rêves. Moi aussi, j'en avait des rêve, et ils se sont tout simplement transformer en cauchemards. Je suis déjà aller dans la plaine des esprits, et je sais pertinament que, hormis des vieux objets, il n'y a pas d'or, de pierre précieuses, rien. J'hésite un instant, elle reste collé a moi, je ne me suis pas sentis aussi timide depuis des années. Je finis par lui dire tranquillement :

-Je peux te l'offrir...

je baisse les yeux vers elle et lui dit :

-L'argent n'est pas un problème pour moi, je vis dehors en vivant au jour le jour, je ne dépense pratiquement jamais rien pour me faire plaisir, et je cache mes richesses dans l'ancien orphelina ou sur moi. Je ne dépend de rien et ai de l'argent.

Et maintenant, je dois avouer que ça me fait chier de l'emmener dans un endroit où j'ai moi même failli perdre la vie. Je finit par pousser un soupir et je me concentre ensuite sur le film, où l'on peut apercevoir Ash se faisant étrangler par son propre reflet dans le mirroir.

Primary releva les oreilles et… lui donna une tape sur le nez. Quoi ? Il voulait lui payer sa maison ? Sans savoir d’où viens son collier ?

- Je veux pas de ton argent. Et si je veux trouver ce trésors ce n’est pas que pour l’argent, et surtout pas pour la gloire.

Elle prit un faux air énervé, avant de sourire, puis elle le mit sur le dos. Tempi pour le film ! Elle le fixait, debout au dessus de lui. Elle posa un sabot sur le torse, le fixant sérieusement.

- C’est pas parce que t’as peur de là-bas que moi j’ai peur. Puis tu n’es pas seul cette fois, je suis là !

Elle avait bien ressentit sa peur. Oh que oui. Elle le sentait quelque peu… timide, aussi. Elle pencha la tête, et la baissa ensuite pour la regarder dans les yeux, avant de frotter son museau contre son front.

- On y arrivera, je te le promet.

Elle fit un sourire tendre, avant de se recoucher à côté, sagement, regardant le film. C’était sanglant, violant, mais… ça ne lui faisait pas plus peur que ça. Elle regardait du coin de l’œil si Red se relevait.

Peur... Elle pense que j'ai peur ?! Franchement, je pourrais me retrouver fasse a la mort en lui riant au nez, mais ce n'es pas pour moi que j'ai peur, c'est pour elle. Je suis sûr que si je n'avais pas été là, lors de l'attaque de la bête.

Primary : je me fout totalement de ton collier, si j'ai dit ça, c'est parce que, là bas, il n'y a absolument rien de valeur pour les autres, ça m'étonnerais que les gens te payent des cendres et des os. D’ailleurs, si je le pouvait, je te laisserais ici et irais seul. Et si je te propose de payer ta maison, c'est uniquement parce que j'en ai bien plus les moyens que toi. La seule chose qui me fasse peur, c'est de devoir te tuer moi même.

Je pousse un soupir et m'assoit :

-Là bas, il y a plein de piége, imagine que tu tombe dans l'un d'entre eux et que je soit obliger de t'achever ?

Glup, je m'enfonce timidement dans le lit, je me met un sabot sur la tête et je pousse un long soupir, je suis en train de lui parler comme si c'était ma copine. Je finit par pousser un soupir, surement la fatigue : deux combat dans la même journée plus une nuit blanche, ça me réussi pas :

-Excuse, je suis très fatigué.

Primary venu lui mettre un oreiller sous la tête, avec un petit rire et un sourire en coin. C’est vrai qu’il avait l’air fatigué, et elle allait le ménager. Mais elle avait une phrase en tête bien trop tentante.

- Quoi ? Le graaaaand Red Nightmare n’oserait pas m’achever ?

Elle ricanait, comme lui le ferait d’habitude, puis s’assit près de lui, éteignant la télé pour qu’il s’enforme. Elle passait maternellement un sabot sur le front du poney. Elle avait l’air tellement gentille ainsi ! Puis elle lui fit un petit bisou sur le front, avant de se redresser et regarder autour.

- Tu veux que je dorme où ?

Sur le canapé peut être ? Il ne voudra pas d’elle dans son lit. N’es-ce pas ? Elle reposa ses yeux sur lui. Quelque chose l’intriguait, venant de lui, en faite.

- Pourquoi… pourquoi tu veux payer ma maison ? Tu ne me dois rien ? Tu ne devrais pas te mêler de ça non plus. Puis… Ton endroit j’en ai pas peur, et si je veux aller là-bas, c’est pour comprendre pourquoi on m’a laissé sur le bas de la porte de mon orphelinat le jour de ma naissance. Pas que pour un trésors. J’ai besoin d’avoir une réponse. C’est tout.

Elle s’assit à côté, ensuite, en baillant aux corneilles. Elle aussi elle dormirait bien, même si elle n’a fait que marcher durant la journée… Enfin… c’était ce qu’il y avait de plus fatiguant dans sa journée, quoi. Une chose et sûr, elle était touchée par ses petites attentions.

Je pousse un soupir et répond a sa phrase par :

-J'ai pas dit que je n'oserais pas, j'ai dit que ça me ferait chier.

Puis je me cala dans le cala a nouveau dans le lit, bien plus profond dans l'oreillé puis elle me déposa un baisé sur le front, personne n'as jamais oser me faire ça, je suis censé le prendre comment ? J'hésite un instant, puis lui dit timidement :

-T'as qu'à dormir a coté de moi... Du moment que tu laisse pas trainer tes sabots.

Pis, elle me demanda pourquoi je faisait ça, pourquoi je lui avait proposer de payer sa maison. J'arrêtait deux seconde en me demandant moi même pourquoi je faisait ça. J'éprouvait le sentiment de lui devoir quelque chose... Je finit par lui dire :

-Tu m'as donner plus que ce que tu ne pense. En plus, je t'ai dit que tu saurais d'où viens ton collier, pas que tu saurais qui sont tes parents et pourquoi ils t'on laisser là bas... En Plus je... J'avoue que je commence a apprécier ta compagnie et que j'ai juste envie de te faire plaisir.

Cette dernière phrase m'avait exploser la gorge, je finit par lui tourner le dos en souhaitant dormir le plus rapidement possible, sans qu'elle ne pose de questions.

La ponette cligna des yeux en le regardant d’un air surprit, puis fit un sourire. Il est trop cuuute quand il s’y met ! Pour le faire plaisir elle ne demanda rien, et ferma sa bouche, avant de se glisser sous la couverture. Elle était dos à lui, plutôt vers le bord du lit, ne voulant pas se retrouver dans ses bras demain matin. Elle glissa juste une dernière phrase.

- Dors bien…

Puis elle mit sa tête dans son oreiller. Maintenant ils pouvaient dormir ! C’est ce qu’elle fit, jusqu’à… 2h du matin. Elle se redressa dans le lit, le regardant dormir. Quelque chose l’avait réveillé. Elle regarda sur le sol et… une petite souri rongeait les meubles. Elle se leva, et se servit de sa magie pour la faire léviter, ouvrir la porte, et la mettre dehors. Non mais ! Puis elle mit de sabot pour revenir dans le lit, et regarda l’état de son ami. N’ayant plus la couverture sur lui, elle voyait chacune de ses cicatrices, enfin comme elle pouvait les voir dans le noir. Elle voyait parfaitement la blessure importante de son cou. Elle releva ses yeux vers sa corne, puis le regarda de nouveau. Il n’aimait pas la magie, mais là elle avait vraiment mal pour lui. Elle utilisa alors son petit sors de soin. Sa ne faisait ni disparaître les marques, ni les cicatrices, mais ses plaies ouvertes étaient maintenant presque refermées. Espérant qu’il ne se doute de rien, car elle ne lui en touchera aucun mot, elle alla sur le balcon dehors pour prendre un peu l’air. Elle poussa un long soupir, en regardant les étoiles.
Red avait raison, c’est pas en trouvant d’où vient ce collier qu’elle sera quel était sa famille, ni pourquoi elle a fini là-bas… mais au fond d’elle, elle avait besoin de savoir d’où il vient. En attendant, elle s’assit sur l’une des chaises de la table, pour observer les environs. Elle retournera se coucher d’ici 15 minutes, probablement.

J'ouvre grand les yeux. A force de dormir les yeux ouverts, toujours sur mes gardes, je me réveille au moindre geste. Je vois Primary s'avancer vers le balcon, un étrange air sur la figure. Je me lève sans faire de bruit, et je l'enlace par la poitrine, comme tout a l'heure :

-Tu pense encore a tes parents ?

Je pousse un soupir, je n'aime pas al voir triste. Surement parce que, depuis mon départ de Ponyville, elle fait partie des seules personnes a avoir prit soin de moi aussi bien. Je pousse un soupir et lui explique :

- Je comprend que tu ai besoin de savoir qui ils sont, mais tu ne dois pas laisser ce genre de détail te pourrir la vie. Regarde toi, tu est dehors a 2 heures du mat et c'est limite si tu pleurerais.

Je pousse un soupir et déssere mon étreinte. Demain, on seras là bas, a la plaine. Je la conduit vers le lit et cette fois-ci, je la dorlote, je l’allonge moi même, la berce un peu et, avant d'aller me coucher aussi, je lui murmure :

-Mon vraie nom, celui de Red et de Jonathan, c'est Tida Night.

Je l'embrasse aussi sur le front et vais rapidement me coucher, et je passe un sabot le long de son torse, l'autre je le passe dérrière sa nuque, et je me colle un petit peu a elle. Apparament, a deux heures du matin, ma timidité ne me fait pas défaut, mais je le regretterais surement tout a l'heure quand je me lèverais.

Primary soupira. Non, elle ne pensait pas à ses parents, en regardant les étoiles. Elle pensait à demain, ce demandant ce qu’il y avait dans cette fameuse plaine. Qu’es-ce qu’il y pouvait y avoir de si terrifiant pour que même lui la craigne ? C’était envahis par les ombres ?
En voyant Red, elle fit un faible sourire. Au moins il était là, lui.

- Je n’allais pas pleurer ? Je ne pleure presque jamais... Je… m’inquiétais juste ? Puis… Il y a des souris dans cet hôtel, c’est pas normal…

Comment change de sujet en une phrase. Elle se fit aussi la réflexion qu’elle appréciait beaucoup son contact… Elle sentait une douche chaleur en l’ayant contre lui. Surement à cause de l’épisode de la baignoire, encore. Elle se laissait dorloter, en souriant, trouvant ça tout bonnement adorable de sa part… Oh ? Il s’appelait Tida Night, alors ? Pourquoi lui avoir cacher ? Elle le laissait s’installer, rougissant un peu, dos à lui. Elle se doutait que au petit matin, il ne serait pas pareil. Elle en profita pour reculer un peu, et se coller à lui, pour lui montrer que sa présence ne le dérangeait pas du tout.

- C’est très joli… Tida Night.

Elle n’allait pas de questions, ils étaient fatigués tout les deux, très fatigué pour dormir l’un contre l’autre. Eux qui ne se supportent pas, en 24h il y avait eu un progrès immense. Elle fermait les yeux, commençant à s’endormir de nouveau, doucement…