Harrold Art enfin sur scene ! -mais en fait personne l'attendait-

Solitaire, désintéressé par toutes relations qu'on lui propose, vivant dans sa sphère d'imagination, les plus critiques diront de lui que c'est un asocial. Pourtant, s'il se retrouve au milieux de d'autres poneys, il se montre très altruiste, fier, il a de la prestance, drôle, voir même attachant et attirant (ça dépend des goûts x) ). Mais il faut qu'on le force, ou qu'il n'est pas eu le choix de sa situation pour qu'il se retrouve à faire ainsi. Harrold Art n'aime pas les autres et s'en moque. Il ne s'attache jamais a quelqu'un, du moins pas les personnes sans intérêt bien spécifique (il va aimer le poney le plus chiant du monde parce que c'est un grand sportif, mais ne tournera jamais les yeux vers la mignonne petite ponette gentille, patiente et douce, sauf si celle ci est gentille, patiente et douce de façon or norme, quoiqu'en fait ça va beaucoup l'énerver).

La réalité d'Harrold Art, c'est-a-dire ce qu'il aime vraiment, se résume en peu de mots, mais qui englobent un univers vaste et compliqué : l'art, l'aventure, la connaissance. Par contre, s'il sait beaucoup de chose, il n'a ni bonne memoire (ce qui lui oblige a apprendre ou à user de moyens mémotechniques vu qu'il ne retient pas du premier coup) ni intelligent (rusé, mais pas intelligent. Non.), d'ailleurs, la connotation malsaine jusqu'à machiavélique du mot "rusé" n'est pas fausse à certaine période pour notre cher Harrold, ce qui prouve qu'il n'est pas intelligent.

L'art, pour lui, (entre autres choses) c'est tout ce qui représente où qui est représenté par quelque chose d'extrême. Par exemple, alors que certain sont répugné par un poney couvert de boue, de sueur, le crin dans tout les sens, sale à en devenir laid, repoussant, pour Harrold Art c'est l'évocation de sentiments puissants qui l'attire. Et sur ce, il fait une œuvre sur toile, ou alors iaisse faire son incroyable imaginations et part dans un autre monde, ou encore mieux, il va vers ce poney et fait son possible pour le connaître. Il aimerait aussi beaucoup sans doute faire du théâtre avec cette personne, mais il se doute bien qu'une telle proposition sera déplacé (oui il adore l'art de la scène aussi)

Pour l'aventure, c'est facile de comprendre : Harrold Art a tellement d'imagination, que bien sur au bout d'un moment il faut vivre tous ces sentiments forts qu'il aime tant, surtout le sentiment de danger ! Quand une situation se corse, il la résout quitte à oser des choses que beaucoup n'auraient pas fait, quand on lui propose une expédition on se sais où, il y va, en fait, pour faire court, dés qu'il a l'occasion de se mettre à l'épreuve, il est or de question de la rater. Il aime tellement ça...

Je fais maintenant remarquer que Harrold Art porte une vieille casquette et une veste noir d'aventurier, qu'il mettent ces deux types de vêtements très différents l'un de l'autres s'explique maintenant très bien

Parlons de ses peurs, maintenant. Il n'en a pas beaucoup, juste deux, (en même temps, c'est un artiste aventurier !) mais il en a deux très fortes auquelles il est, par définition vous allez voir, sans arrêt confronté. De un, il y a la routine. Il ne faut surtout pas tomber dans la routine. Si Harrold Art remarque qu'il fréquente les même personnes, qu'il fait toujours la même chose, qu'il va toujours au même endroit, il change. Ce qui fait que quand il commence à se faire des "amis", il s'en va (sans peine de cœur ni soucis de conscience).
Son autre peur, c'est celle d'être lâche. Il ne s'en remettra pas pendant des jours si une fois il s'est dit par exemple "non, je n'ait pas le temps de faire ça cette fois..." Alors qu'il sait très bien au fond qu'il s'était donné une excuse parce qu'il a eu trop peur. Mais bon, ça n'arrive pas. Pour dire, personne, absolument personne, excepté quelqu'un qui ne connaîtrait profondément et pour qui il a beaucoup de sentiments (en gros l'exception du siècle), non personne, ne sait qu'il est un peureux. Mais un peureux très courageux. Ou un peureux dont la peur d'avoir été lâche est plus grande encore. Voilà.

L'aviation (il faut bien qu'on en parle, c'est son talent et sa cuite mark !) est donc à la fois pour lui qon grand et exeptionel don mais c'est aussi un symbole. Pour quelqu'un toujours dans le rêve, mais aussi asoiffé d'aventure et de danger, quoi de mieux, pour représenter ça en un seul objet, qu'un avion ? (attention, un vieil avion, pas un moderné, sinon à mon sens ça perd tout le côté aventure et artiste pour prendre une allure industrielle où touriste en chemise à fleur xD) Harrold Art s'envole et prend de la vitesse dans la vie. Voilà. Harrold Art.

Petite précision : dans ces deux extrêmes de la balance, l'amour et la liberté, Harrold Art est complètement liberté, vous vous en doutez sûrement. Du coup, il est très séduit par le lien d'amitié (qui représente pour lui un mélange de liberté et d'affection pure) alors que qu'il n'aime pas le lien amoureux (qui est pour lui une espèce de prison hyper banale)

Harrold Art est un grand poney. Il a une carrure élancée, des grandes jambes, mais il n'atteint bien évidement pas la taille des alicornes, il est entre poney et alicorne. Il est couvert d'un pelage gris, avec des tâches grises très claires sur la croupe (on pourrait presque dire blanches). Sa crinière coupée court, et sa queue épaisse, sont noires avec des reflets grisailles. Si on le voyait en ignorants ses yeux, on s'y tromperait avec un film en noir et blanc ! Alors heureusement que ses yeux sont bleus, un bleu clair dans les pastels, éclatant mais terne à la fois, voilé.
Harrold Art porte une tenue d'aventurier noir, sauf qu'il a substitué le chapeau-casque par une vieille grosse casquette d'artiste vintage. Ses deux habits peuvent sembler n'avoir aucun lien ensemble au premier abord, mais en réalité, c'est tout autre.
Ah oui, j'allais oublié, il a une moustache (;

Harrold Art ne sais pas grand chose de son lieu de naissance. Il sait qu'il est née vers les pays chauds et humides... Enfin, peu lui importait. Pour Lui, il est simplement née sur la terre.
Dés sa naissance, ses parents le trouvait distant, toujours dans les nuages, sans regard pour eux. Mais bon, Harrold était tout petit. L'ennuis c'est que cette différence s'est affirmé comme étant un vrai trait de caractère de Harrold, pour qui il était bien plus intéressant de regarder les oiseaux que de jouer avec ses copains de classe.
L'école, justement. Les autres enfants avaient peur de lui... Qui donc était ce garçon à la robe sombre, les yeux plein de rêves et à l'allure si impressiante ? Au début, tout le monde venait le voir, il était très drôle et sympa, mais il s'est vite fait fuir. Pas mal aimé, mais il était le bizarre de l'école. Les enseignants se sont vite rendu compte qu'il s'ennuyait ferme. Peut être un surdoué ? Non. Un rêveur, un artiste.

Harrold se demande pourquoi il ne vole pas. Harrold veut voler. La vitesse, la chute libre, la hauteur, tout à l'air génial quand on vole. Et puis, il y en a marre de cette vie pas intéressante... Pourquoi il n'y a que les gens qui n'existe pas qui ont droit à des vies palpitantes ? Harrold pense à ces héros de roman. Harrold pense à ces gens qui ont fait comme les héros de roman. Est-ce qu'il y en a ? En tout cas, tout les autres, ils ont l'air d'en avoir rien à faire. Ils jouent entre eux... Ils jouent à des trucs pas intéressant.

Il n'y avait que deux matières dans lesquelles il s'investissait et, d'un seul coup, faisait partit de la classe. La première, c'est dés qu'il se mettait à faire quelque chose touchant à l'art : art plastique, petite pièce de théâtre (il jouait toujours le méchant) , chant, etc... Ensuite en sport, où là il devenait le héros de la classe. Mais bon. Tout ça est quand même pas emballant pour Harrold, et le prestige qui le caractérisait ne lui suffisait en rien.

Harrold est heureux dans sa sphère d'imagination, et pourtant sa vie est nulle. Mais qu'est-ce qu'il fait ici ? À cette période de l'histoire ? Sa vie bascula le jour où une copine de sa classe lui lança un avion en papier dans l'œil.

Depuis, il n'a pas arrêté d'en faire lui même, et il les lancait partout, sur les autres ou dans le ciel. Harrold avait fait ce jour un grand pas pour sa vie : il venait de trouver une utilité à ses feuilles de cours d'écoles. Sans attendre plus longtemps, il passa de la théorie à la pratique. Seulement où trouver un avion ? Harrold, dans sa vieille cabine d'artistes, dans la forêt, se construisi quelque chose qui ressemblait à un deltaplane.

Il voulait sauter en haut d'une falaise, bien sur il n'avait prévenu personne de son projet. Combien de temps était-il resté en haut de son immense falaise, le début d'une cascade à côté de lui, et l'étendu d'arbres verts foncés et touffus de cette forêt qui ressemble à l'Amazonie ? Tétanisé, paralysé par la peur. Des heures il est resté là, sans que jamais son cœur ne ralentisse. Mais il a sauté, ça, c'était sur. Et jamais Harrold ne pourrait l'oublier.

Ainsi, Harrold avait découvert quelque chose qui ferait sa vie en entière : il vole, il s'aventure n'importe où, traversé par un nombre innombrable de sentiments, et, chose que les pégases de peuvent pas faire, il peut sauver, à lui tout seul, plusieurs poneys du danger et les emmenant dans son avion, alors qu'il faudrait déjà être plusieurs pour des pégases pour porter qu'un seul poney !

Quelle victoire !

Harrold quitta ainsi très vite l'école et ses parents, pour s'engager dans la sécurité. Il n'a, bien entendu, plus le même deltaplane de la première fois, car il l'a maintes fois arrangé où même entièrement reconstruit ! Le seul poney terrestre (je pense) à avoir rempli un service aérien. Très bon dans son domaine, sa fonction maintenant consiste à sauver, maintenir l'ordre, à diriger des expéditions, etc...

Il voyage beaucoup, car Harrold est toujours Harrold, l'instable, l'éternel rêveur, fier dans sa solitude.