Rendez-vous au clair de Lune (Partie 2, Pv Fire Bright) (Terminé)

[Ce rp fait suite à la première partie située dans les jardins]

Ainsi, je volais dans le ciel, haut et avec légèreté ! J'offrais comme un cadeau que Fire aurait peut-être longtemps désiré, tout en faisant qu'il reste convenablement sur mon dos. Je ne voudrais pas qu'il tombe !

La Lune était toujours légèrement rosée, comme désormais preuve de mes sentiments amoureux. Tournoyant autour des tours de notre palais, je finis par me poser sur un balcon bien en hauteur... mon balcon. Oui, j'avais décidé que l'on continue nos moments de tendresse dans mes appartements. En passant, visiblement, la jument de ménage était passée et tout était bien rangé. Aïe-faune était aussi aux abonnés absents, et tant mieux ! De l'intimité, que diable !

Je déposa Fire dans mon propre lit en gloussant, le laissant allongé, gisant.

Repose-toi un moment, nous allons continuer sous peu. Juste le temps de me refaire une petite propreté... hu hu...

Au passage, je ferma les portes du balcon ainsi que je verrouillais celles de l'entrée. Ainsi nous allions être parfaitement tranquilles. J'allais dans ma salle de bains et me nettoya promptement et légèrement afin de paraître plus "fraîchement levée" et de ne pas faire trop attendre mon Fire. J'allais ensuite me glisser sous la couette, espérant qu'il en fasse autant, la tête reposant sur l'oreiller et dépassant, attendant d'être envahie de sa chaleur si douce et si agréable.

Fire Bright... La Princesse de la Nuit est toute à toi.

Je me laissais tendrement câliner, dorloter, embrasser... j'étais, comment dire...? Je lui appartenais. J'étais SA princesse à lui tout seul.

Fire... je... on va reprendre comme tout à l'heure. Mais cette fois... je veux beaucoup, beaucoup plus de place !... mais tu ne pourras pas grandir beaucoup ici, je ne voudrais pas que tu détruises tout. Alors...

M'écartant un tout petit peu, ma corne luisit... et c'est moi qui commençais à rétrécir, tout doucement. Afin que lui conserve sa taille... mais qu'il paraisse un géant comparé à moi.

...c'est moi qui rapetisse. Ne t'en fais pas, je conserve ma solidité et ma puissance magique originelles... seule ma taille change. Alors n'aie pas peur de me manipuler, mon tendre...

Je finis ma course à la petitesse aux alentours de la dizaine de centimètres. J'étais un peu comme une figurine animée, une peluche vivante. Parfait pour être submergée d'amour et de chaleur. Je me blottis à son ventre avec tendresse.

Fire... je suis à toi. Je suis ta petite Princesse à câliner... je t'aime... j'aime ta chaleur, ta douceur, ton amour... j'aime tout chez toi...

Au nom de ma soeur et de tout ce qui nous précédait, que j'étais bien. Dans ce grand amas de chaleur et de douceur qu'étais Fire, j'étais dans ma propre conception du paradis. Comme quoi il existe chez les vivants... et est différent de ce comment il est imaginé par chacun.

Il m'envahissait, m’ensevelissait sous ce corps si imposant, ce corps que j'aimais, que je serai prête à vivre avec même si j'étais condamnée à être à cette taille avec tous les problèmes que ça engendrerait ! Peu m'importais ces soucis, car je les traverserai avec Fire...

Il semblait très intéressé par mes ailes. On dirait que de mon corps, c'était l'une de ses parties préférées. Qu'à cela ne tienne, j'allais les lui tendre ! Je m'éleva doucement jusqu'à son visage et déplia doucement mes ailes, dont une contre ses lèvres énormes, le caressant avec.

Hu hu... je sens que tu aimes mes ailes... et bien vas-y... tu peux faire plus que les toucher, mon grand amour rien qu'à moi...

Longuement je restais ainsi à lui, une aile contre ses grosses lèvres, le laissant faire ce qu'il voulait avec, vu qu'il semblait tant les aimer. Alors que tout battait son plein... quelqu'un toqua à la porte de mes appartements. Diable ! Je revins rapidement à ma taille, quitte à bousculer un peu Fire, malheureusement. Ressortant de mon grand lit et laissant mon amour dedans. Déverrouillant la porte et l'entrouvrant doucement pour que nul ne voie l'intérieur. Et... celui qui avait toqué était... Aïe-faune. Encore lui ! Damnation ! Ne puis-je donc pas être tranquille ?

Message ! Message ! De "Soeurette mange-gâteaux" ! Contenu : "Oué sis', tu veu manG koi ce soar ? G t'atan encor à 23 h, G sui pas couch&" ! Voulez-vous répondre à "Soeurette mange-gâteaux" ?

Ah là là... "Tia, non navrée mais je suis assez occupée, là. Et par pitié, arrête le langage jeune... tu ne fais pas vieille, je t'assure. Tu les fais très bien tes 1000 et quelques." Envoi.
Oh, Aïe-faune, ce ne serait pas le 6ème fils Aie-faune Peer caché que je verrais loin, loin d'ici, vers... heu... les quartiers nord ?

Oooooh ! Où ça ? Où ça ? Désolé Princesse, mais je dois le voir !

Et il détala comme un lapin... ah ah, il était bien naïf. Et enfin j'allais être tranquille. Refermant la porte, je retourna m'installer dans le lit avec Fire.

Hu hu... où en étions-nous...? Ah oui...

Je le câlinais doucement avec mes ailes, sachant qu'il aimait ça, mais en restant à ma taille cette fois.

Demander aux gardes de ne pas être dérangée...? Hu hu... l'idée en soit devrait être bonne, mais il n'en n'est pas...

Cela aurait pu être une bonne idée. Mais j'ai assez vu de la foule pour savoir que c'est quand on pose un interdit que les gens sont le plus persévérants à braver cet interdit. Si on laisse frapper les visiteurs, ils m'attendront. Alors que si on leur dit d'entrée que je ne souhaite pas être dérangée, ils essaieront des moyens plus... détournés de me voir. Et la surprise sera plus grande encore que s'ils avaient frappé.

Continuant les embrassades tendres et douces, il continuait à profiter de mes ailes et de ma crinière. C'était la première fois qu'on pouvait accéder de manière aussi tactile à mon physique... et c'était fort agréable. Même les câlins entre soeurs avec Tia n'étaient pas aussi voluptueux. J'aimais ce moment très câlin.

J'enlaçais fort Fire contre moi, tout en restant douce, et veillant à ce qu'il profite encore de ma crinière -avec laquelle je le recouvrais comme une longue couverture étoilée- et de mes ailes, avec lesquelles je l'avais aussi tendrement enlacé. Il était comme dans un petit cocon, bien qu'il faille écarter l'aspect dégoutant de ceux des Changelings. Non, lui était comme dans un cocon, fait de chair, d'amour et de tendresse. Je voulais le garder ainsi pour toujours, mais la voix de la raison me disait qu'il faudrait bien le relâcher un jour...

Mon petit Fire... je voudrais te garder ainsi toute ma vie... toute ma longue vie... mais... il faudra bien que je te relâche... que dirais-tu si nous allions nous détendre un peu... dans ma baignoire, avec un bon bain...? Tu aimes l'eau...?

Fichtre... j'avais oublié que la plupart dormaient la nuit, tout le contraire de mon cycle ! Je restais éveillée toute la nuit et me forçais à l'être une partie de la journée pour faire plaisir à ma soeur. J'avais donc généralement peu de temps de sommeil, mais il m'arrivait de m'accorder de grasses soirées, ne me réveillant pas avant une heure du matin ou plus ! Ce qui explique que parfois, la Lune se lève tard dans la nuit et se couche un peu plus tard lors du jour.

Oh, c'est vrai. Vous vivez principalement le jour, vous autres. Très bien, à la fin de ce bain, je te laisserai t'envoler au pays des songes...

Me levant, j'allai donc faire couler un bain sans mousse, nature, avec une lumière ambiante faible et blanche, comme la Lune. De l'eau bien chaude pour reposer et relaxer le corps, même sans produit de bain. Le temps que ça coulait, j'allais chercher Fire dans le lit pour le porter moi-même. Je le traitais presque comme un prince. Ensuite le déposant dans l'eau du bain, les reflets faisaient penser au ciel étoilé, et moi-même je m'installa avec lui dans l'eau chaude, l’enlaçant avec mes ailes tout en le laissant se reposer.

Alors, Fire... on est bien ici, n'est-ce pas...?

Me laissant faire et savourant un dernier moment avec lui, je suivis ses tendres embrassades.

Après un long moment, je sentis qu'il allait sombrer dans l'inconscience. Le sortant doucement de l'eau, le séchant, et le cajolant, il n'avait rien à faire, je m'occupais de lui avec amour et par magie. Il n'avait pas besoin de marcher ou de faire le moindre geste, je le transportais. Le déposant dans mon lit et m'allongea à ses cotés, je l'emprisonna d'un tendre câlin.

Mon doux Fire... tu peux te laisser aller au pays des rêves... je te libère de ma tendresse quelque peu envahissante pour que tu t'accordes un repos mérité...

Quand tu t'éveilleras, tout sera arrangé pour que les Solaristes qui garderont mes appartements ne te posent aucune question. Sois juste discret...

Lui faisait un dernier long baiser, tendre et amoureux, je le laissais sombrer, tout en le gardant contre moi jusqu'à ce qu'il s'endorme... comme un véritable couple. Mon coeur ne désirait que lui, bientôt j'allais m'absenter pour le reste de la nuit... et il me tardais de le revoir à nouveau.