Red Dream, la chercheuse de rêve

Comment détailler quelqu'un qui est rêveur, dans le sens ou elle rêve éveillée. Que dire si ce n'est qu'elle ne semble pas sociale, elle ne communique jamais en premier, on la croit timide, mais dès qu'elle se met à parler, c'est un flot ininterrompu de parole qui sort, on en oublie même qu'on était simplement venu lui demander l'heure pendant qu'elle fait l'éloge du monde et ses merveilles.

Grande lectrice, elle aime tout ce qui touche à l'aventure, la magie, aux créatures mystique. Ne soyez pas surpris si vous la voyez toujours le museau plongé dans un livre.

Certains jours, elle rêve de devenir Licorne, pouvoir user de la magie pour voler...alors pourquoi ne pas devenir une Alicorne ? Non, cela ne lui plairait pas, trop de responsabilité, trop de prestige. Elle déteste être mise en avant, encore plus que d'engager la conversation.

Cette pégase préfère s'effacer et se laisser porter au gré du vent, ne pas ce mêler aux affaires des autres, car après tout. Ce ne sont pas les siennes. Mais qu'en est-il de ses proches ? Les aiderait-elle ? Oui, mais seulement par convention social et non par principe personnel.

Red à toujours eu des difficultés à se faire des amis, bien évidement à cause de son caractère, mais aussi à cause de certains souvenirs dont elle se passerait bien. Il arrive que quelque uns resurgissent subitement, à cause d'un bruit, d'une odeur etc... elle les revit et se perd dans un déluge d'émotion évacué par la parole.

Malgré tout, elle reste toujours souriante devant le regard d'autrui.

Pour une Pegase, elle est plutôt grande, sa taille lui a toujours fait défaut depuis son enfance, s’emmêlant de temps en temps les pattes et les ailes en plein vol. Son pelage et ses plumes sont d'un blanc uni parfaitement commun, sa crinière et sa queue tombent en long fil de soie rouge lisse, tirant parfois sur le cuivré.

Ces yeux lagons reflètent parfois les images qui lui passe à travers l'esprit, malgré l'air vitreux de la mal voyance elle voit aussi bien comme n'importe qui d'autre.

Elle est loin la carrure d'une vraie athlète, mais sait prendre de la vitesse comme tout pégase se respectant, ses grandes ailes proportionnelles à sa taille des sabots aux oreilles fendant l'air avec facilité et autant d'élégance qu'elle le peut.

Quant à sa Cutie Mark, elle se détache de sa robe blanche en petites pointes multicolores. Caché sous les croix noire et blanche qui forment ensemble sa rose des vents. Il n'y a rien de bien extraordinaire si ce n'est qu'elle y met parfois le prix pour la faire ressortir avec un peu de peinture phosphorescente, histoire d'avoir quelque chose d'agréable à voir la nuit.

Née d'une mère chasseuse de tornade et d'un père Cartographe, la petite Red se tenait à peine sur ses quatres sabots qu'elle avait déjà parcouru une bonne partie du monde.

Bien sur cela avait un prix, l'amour que lui prodiguaient ses parents était malheureusement insuffisant par rapport à leurs passions propre (Parents indigne !). Mais elle fit avec, pensant cela comme étant normal. Petite elle aimait les balade avec son père, les grandes virées sous la voûte céleste avec sa mère. Elle avait apprit chaque nom de région et chaque constellations par coeur.

Quand vint le jour d'aller à l'école pour la toute première fois, ses parents c'était résigné à enfin devenir sédentaire, la fougue de leur jeunesse calmée par une blessure vilaine à l'aile de Mme Dream. Jamais elle n'avait vraiment eu l'occasion de fréquenter d'autres jeune poney, encore moins des licornes. Elle ne cessait de s'émerveiller à chacun de leur tour de magie, trouvant amusant de flotter dans les airs sans avoir à battre des ailes.

Petit à petit elle grandit, et petit à petit elle dépassa tout le monde en taille, là commencèrent les années de galère, entre les surnoms discriminatoire envers sa taille et le fait qu'elle fut l'une des dernières de sa classe à avoir sa Cutie Mark. Dans sa tête aujourd'hui résonne encore "Blank, Blank, Blank" ce surnom affreux qu'aucun poney ne devrait porter pour avoir une robe encore pur d'innocence.

Elle se réfugia alors avec ceux qui lui ferait jamais de mal, les livres. Elle dévora un à un ceux de la bibliothèque de sa ville, jusqu'à tomber sur une légende, celle d'un trésor perdu et dont les coordonnées donnée en Equestria n'étaient qu'énigme et trompeur.

Red s'en alla alors seule, téméraire et naïve par la jeunesse. Pendant deux jours et deux nuits, elle galopa, vola, trottina dans diverses directions, persuadée de s'être perdue. Mais alors qu'elle était prête à abandonner, quelque chose sous un vieux chêne attira son attention, sous l'une des grosses racine noueuse, Red découvrit des bibelots, pas de joyaux mais de simple jouets enlaidit par le temps et une lettre qu'elle lit, elle n'en compris pas vraiment le sens, mais cela parlait d'amour, de souvenirs et de rêves.

C'est alors qu'apparu sa rose des vents.

Fière d'elle, Red rentra chez elle comme si elle avait parcouru le chemin un millier de fois, évidement l'accueil qu'elle reçu ne fut pas celui espérée, ses parents beaucoup trop inquiet sur le coup pour remarquer sa Cutie Mark. Mais ils furent tout de même fière d'elle un peu plus tard dans la journée et le lui montrèrent avec tout l'amour qu'ils avait en stock dans leurs coeurs.

Les années passèrent, Red avait encore grandit, elle avait quitté le domicile familiale pour jouer les aventurières même si au final, elle vagabonde à la recherche de rêves et d'histoires à se raconter et à conter aux autres.

Elle n'a pas de but particulier, cherchant simplement à se remplir la tête de chose magnifique, pour écraser la tristesse et le traumatisme de son flanc blanc.