Dreamer : La vie n'est qu'un rêve [TERMINÉ ]

Hm comment expliquer ce que je suis ? Contrairement aux idées reçues suite au fait que j'aime beaucoup dormir, je ne suis pas aussi molle et lente qu'une limace. J'ai énormément d'énergie quand je ne dors pas - certainement grâce au sommeil réparateur que je pratique, huhu- et je n'hésite pas à l'utiliser pour n'importe quel travaux de la sorte. Au premier abord, je peux paraître distante mais je n'ai pas un caractère froid, je suis plutôt quelqu'un de chaleureux quand on finit par me connaître au delà d'un curieux "bonjour". Malheureusement, il peut m'arriver d'être timide et méfiante mais ce n'est jamais sans bonne raison. Tout ce qui touche l'humour, j'adore. Par conséquent, si vous voulez que je vous fasse confiance, commencez directement par ça; héhé. Je ne suis pas spécialement quelqu'un de colérique mais une fois que je suis énervée, ça peut tourner à l'hystérie et je vais très souvent me nicher dans ce que j'ai de plus cher : mon oreiller. C'est apaisant et j'oublie plus facilement grâce à lui. Pour finir, l'amitié et moi c'est plus qu'une grande ligne, c'est quelque chose de bien défini dans ma petite tête. Je ne suis pas rancunière et je suis plutôt pacifique sur ce sujet là parce que je sais que les erreurs arrivent. Cependant, je ne tolère aucun mal fait à mes "loupiots " -oui, j'appelle mes amis ainsi - et je suis très présente pour eux. Tata Drea' est toujours là pour les écouter ou les aider en cas de pépin. Je n'aime absolument pas parler de moi et ce doit être pour cela que lorsque je veux exprimer un de mes problèmes, je l'exprime à partir de mes rêves ou à travers mes bouquins.

Je suis une licorne plus typique que l'on pourrait le croire. Une robe, des sabots, deux antérieurs , deux postérieurs, des naseaux et.. une corne. Très simpliste comme présentation physique,n'est ce pas ? Je vais donc ,pour une fois, parler de moi physiquement. Hm, j'ai une corpulence tout à fait normale, je ne suis ni grosse ni maigre, et ni grande ni petite. -je ne crois même pas m'être mesurée -. Je suis de robe d'un gris foncé un peu bleuâtre. Mes crins bleus turquoises sont soyeux -enfin... je crois - et sont assez long. Ils n'ondulent et restent assez lisse, ce qui est plus facile à coiffer. Mes sabots sont aussi teints du même bleu. J'ai une jolie corne qui orne ma tête, de taille raisonnable et elle aussi, est de ce même bleu. J'ai un regard mi joyeux mi craintif, qui sont d'un noir assez bleuté. Par habitude, je m'accroche toujours un ruban gris-bleu à ma queue, car je le trouve tout simplement sublime. Ma queue,qui elle, est ébouriffée et dodue, toujours bleutée. Pour finir, mon cutie mark est sur ma croupe et représente un oreiller blanc entouré d'étoiles bleutées.

On a tous une histoire, un passé qui borde notre présent d'une couverture bien chaude. La mienne est peu intéressante mais je me dois de vous la raconter quand même.
Commençons par le commencement : Je suis donc née -sinon, pourquoi serais-je ici ? - de deux parents licornes. Je ne donnerais pas leurs noms, parce qu'aujourd'hui ils sont décédés et depuis bien longtemps.
Mon enfance a été marquée d'une assez longue période. J'ai été énormément malade et ce, pratiquement durant toute ma jeunesse. Durant ces maladies successives, je passais mon temps dans mon lit, au chaud, sous une couette. Ma mère travaillant, personne ne me racontait d'histoire pour m'endormir bien que je le voulais. J'ai appris à lire de moi même en piquant un roman dans le bureau de mon père. Chaque soir je ne dormais pas. Pensez vous, j'avais dormi toute la journée sous les traitements et je n'étais plus suffisamment fatiguée pour dormir encore. J'étais heureuse en sachant ce qu'il se trouvait sous mon oreiller : des romans. Je les lisais durant toute la nuit. Et la journée, je reprenais mes vieilles habitudes de droguée fatiguée qui se devait de dormir pour récupérer de ces bactéries.
Ce lit devint mon seul chez moi. La journée qui durait une éternité, je décidais de vivre ailleurs et de dormir pour rêver. Je vivais une liberté.
La nuit, je lisais pour rêver aussi. Je lisais cette liberté.
Mes deux passions étaient donc : dormir et lire. Et jamais l'une sans l'autre, dirais-je. Mon cutie mark apparue soudainement après un rêve qui m'avait complètement troublée. J'avais rêvé de ne plus être souffrante et d'être ce que le personnage,du roman que j'avais lu la veille, était. Ce roman parlait d'une fille qui voulait réaliser son rêve :devenir auteur. J'avais donc souhaité fort avant de m'endormir d'être comme elle, de souhaiter quelque chose aussi fort qu'elle. Je contrôlai donc pour la première fois mon rêve et je rêvai de toute cette mise en scène que faisait le roman. Dans ce sommeil incertain, dans ce rêve, je me voyais écrire, j'interagissais avec le crayon. J'écrivais ce qui me passait par l'esprit.
A mon réveil, je me rendis compte non seulement de la cutie mark mais également que j'avais changé. Je ne voulais plus être la même, allongée dans ce lit, à faire le même rituel. Je voulais bouger, vivre et ce, pas qu'à travers les rêves ou les bouquins.
Je sortis donc de mon lit et je m'installai à mon bureau -du moins,ce qui était censé en être un -. Je commençai à écrire tout ce qui s'était passé dans mon rêve, tout mais vraiment tout. Chaque détail y passa. Durant chaque matinée, je décidai de réécrire ces rêves qui se succédaient. Cela pouvait durer plusieurs heures mais je m'en moquais.
De tous ces rêves, j'en fis un roman. MON premier roman.
Mes parents ne m'encouragèrent pas à le publier ,certainement parce qu'ils n'étaient pas d'accord sur le fait que je sorte de mon lit la journée. Après passé un certain âge et plusieurs romans en poche, je décidai de quitter la maison familiale.
D'écrire et de rêver, j'avais retrouvé ce teint clair et non dit comme pâle. Je m'installai à Ponyville dans l'espoir d'ouvrir un jour une boutique où je pourrais vendre mes propres bouquins et faire... rêver les poneys ?