Une rencontre sucrée... [PV with Pretty Nata]

Les derniers rayons du soleil faisaient luire les vitres de la gare d'Appleloosa d'une façon presque féerique. Alors que les quelques grillons ayant survécu aux températures extrêmes de la journée commencaient à chantonner, mes yeux verts se delectaient encore du peu de lumière qui rendait ce paysage d'habitude si desertique, plus beau que ce que ne verrons jamais les poneys de Canterlots avec toutes leurs drôles de soirées et manières.
Non pas que je sois méprisant à leur égard, puisque j'en fut partit il y à encore quelques mois, mais je ne pouvais pas imaginer vivre sans voir un jour ce que le soleil couchant me cachait maintenant.

J'étais venue à la gare par pur hasard de chemin, étant donné que la ligne féroviaire était à l'opposé de la grange qui me servait de maison. Après avoir bouclé les cent cinquante pommiers qui m'avait été donné de faire par la commune d'Appleloosa et empoché les six bits de paye de la journée, j'avais ressenti une grande envie de me dégourdir les pattes malgré la fatigue accumulée à taper des sabots dans un tronc. Instinctivement, je suis venue au premier endroit où j'avais embrassé la vie solitaire que me procurait Appleloosa. La vue avait été, pour ce qui fut dix minutes, exactement la même qu'a mon arrivée... si ce n'est plus belle quand on la regarde avec des yeux de poney fatigué par une journée arrassante.

Maintenant que la nuit était tombée, le froid commença à se faire sentir par de petits frisson qui courrèrent le long de mon échine et de mon dos. Il ne fallut pas longtemps avant que je ne me décide sérieusement à rebrousser chemin et lancer un sort de luminoter pour ne pas me prendre un tonneau de ravitaillement ou une caisse de pomme. Mais alors que je m'apprétait à sortir de la gare, un train débarqua à quai, iluminant la gare par ses vagons passager tous allumés.

Mais... il n'y à plus d'horraire féroviaire à cette heure-ci ? Qu'est-ce qu'il fait ici à cette heure tardive celui là ?

Alors que je m'approchait pour espérait tirer ça au clair, du mouvement eu lieu dans le premier vagons passager reservé aux personnes au porte-monnaie bien garnie. Des paroles se firent entendre de l'intérieur avant qu'un controlleur -que je connaissait bien entendu par le nom de TrainLine, étant la première personne sympathique à m'avoir accueillit à mon arrivée- ne sorte, suivit presque croupe-à-museau d'un jeune petit poney que l'obscurité m'empéchait de bien voir.

Il ne semblait pas être très calme vu son ton que j'aurai reconnut entre mille comme étant celui de la bourgeoisie Canterlotienne. La lumière des vagons, dont les fenêtres déviaient les rayons, n'éclairait que ses crins qui me rappelait un sorbet vanille/fraise que ma mère me servait souvent étant plus jeune.

Connaissant tout le monde dans la petite commune, cette nouvelle tête me poussa à avancer pour voir qui cela pouvait bien être. Et venant de Canterlot, peut-être l'avais-je déjà vu ou rencontrer auparavant qui sait...

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Une rencontre sucrée... ♥

Pretty Nata avait prit le train pour un endroit lointain, aujourd'hui. A l'origine, il avait pour but d'aller manger quelques sucreries à un café; Mais sa nourrice semblait si colérique qu'il avait préféré partir quelque part où elle ne le retrouverai pas! Par exemple... Manhatten. Mais il reviendrait! Il s'agissait d'attendre que sa colère se calme. Peut-être... Une nuit. Deux? Si cela se trouve, le petit poney aurait le temps de s’accoutumer à la vie d'une ville si moderne! Mais pour l'heure, le train filait à vive allure; Le paysage était presque déformé, et à vrai dire, Pretty Nata préférait dormir. Oh! Ou peut-être commander quelques donuts au wagon voisin? Quoi qu'il en soit, il fallait attendre. Et Manehatten n'était toujours pas en vue! Pourtant, des gratte-ciel de cette taille devraient se remarquer! Ce voyage qui ne faisait que débuter... S'annonçait long. Trop long. Mais très vite, le sommeil s'empara du petit, et se chargea de faire passer ces heures pour des secondes. Haha! Superbe. Ses paupières s'ouvraient à nouveau; C'était le contrôleur. Il réveillait le poney en tapotant son épaule de son sabot. Il aurait dû sauter de peur et époussiérer son épaule, mais sa première remarque fût l'ombre qui avait pris place dans le train. Et il en était de même pour l'extérieur; Ajoutons que la gare de Manehatten inspirait plus l'enfant dans ses rêves que dans la réalité... C'est... Boisé. Mais après avoir battu des sabots vers l'étalon, lâché un couinement prude en guise d'insulte, Pretty Nata se dirigeait vers la sortie; Après, pour sûr, avoir collé son ticket sur le museau du contrôleur. Il marchait fièrement, comme il s'agissait d'une ville où il faut être noble le jour comme la nuit. Une ville... Immortelle! C'est cela. Le menton remonté et le pas sautillant, les lèvres remontées et les paupières plissées. Le train repartait à vive allure, alors que sur l'espèce d'estrade de bois, seule une lanterne chancelant au bout d'une chaîne éclairait les alentours. Sur une planche de bois clouée là, écrit en lettres d'or, était noté "Appleloosa".

A-Appleloosa... Ah. Nooooon! gémissait-il en s'écroulant sous ses sabots.

Quelques larmes envahissaient ses yeux alors que quelques sanglots dissipaient ses idées de retour vers Canterlot. Il n'avait ni vivres, ni volonté, et rester ici risquait d'être une... Une torture! C'était... Si aride! Si... Campagnard... Mais qu'est-ce que Pretty Nata fichait là?! Qu'allait-il faire, au juste, dans une ville où l'on cultive les pommes à la bonne vieille manière?! Où l'on... Vit, à la bonne vieille manière! Ah, et ces poneys prolétaires sous-développés... Qu'allaient-ils bien pouvoir faire à un pauvre poney, si petit et si... Adorable! C'était désespéré. Pretty Nata continuait d'alimenter une rivière naissante de larmes, portant cet effet dramatique en ramenant divers événements tristes à son esprit. Mais avouons qu'ici, il n'y avait rien. Non seulement pour un petit poney, mais tout simplement pour un poney comme lui! Mais tout près, une lumière étincelait faiblement dans l'ombre; S'approchant. Toujours recroquevillé au sol, il portait ses sabots à ses yeux, se cachant d'une surprise qui sait, peut-être négative.

Attendez... il pleure ? Songais-je en m'approchant de la petite boule de poil, secouer de sanglots qui semblaient alimentés par une source d'eau inépuisable en lui.

TrainLine était remonté dans le vagon et le train avait commencé à avancer alors que je ne me trouvais plus qu'à une longueur de queue du poulain triste. Les lumière des vagons disparurent rapidement et le silence ce fit alors que je restait planté là, écoutant les pleurs du poney que je voyais maintenant clairement avec le faisceau de ma corne braquer sur lui.
J'hésita pendant quelques minutes avant de poser mon sabot droit sur son garot et de le secouer le plus gentiment possible en prenant mon accent Canterlotiens, un peu rouillé par l'inutilisation de ces quelques mois.

He bien jeune poney ? Que me vaut ces pleurs et gémissement venue du Tartare lui même ? Un poney de votre rang ne devrait pas s'abaisser à de telle bacesse non ?

J'essayait d'être gentil, vraiment, mais le fait de prende cette air bourgeois me refoula un tas de souvenirs désagréables qui me donna un ton assez sec pour quelqu'un qui se voulait rassurant. Alors que j'attendais la réponse du poulains, à qui je donnerais par ailleurs pas plus de onze printemps, je retira mon sabot et baissa la luminosité de ma corne pour ne pas l'aveugler. Au loin, les grillons commençaient à chanter assez fort, annonçant une forte fraicheur dans peu de temps.

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Une rencontre sucrée... ♥

Le poney déposait son sabot à la nuque de Pretty Nata, alors qu'il lui annonçait, dans un semblant de soutenu, ajoutant des noms de nourritures -A l'esprit du petit, quoi qu'il en soit-, sur un ton plutôt désagréable: Direct et sec, déplaisant mais plutôt commun à Canterlot. Alors qu'il levait ses sabots de ses yeux, il braquait son regard vers ce qui semblait être une licorne: D'un noir peu commun, se mariant à l'ombre environnante; Au visage éclairé par sa corne. La scène fit écarquiller les yeux de Pretty Nata, qui s'empressa de se cacher à nouveau derrière ses pattes; Cette-fois ci en reculant rapidement vers le mur de la gare. Il n'avait nul part où aller, et voilà qu'une sorte de poney certainement échappé des prisons sales de ces villages faits de chutes de bois! Et si c'était la crasse qui le rendait si sombre? Pire encore! Quoi que. Et ses manières n'étaient, certes pas très avenantes, mais plutôt forgées! Mais pour son apparence, cela remis dans cette ambiance! Pretty Nata s'était retroussé du plus qu'il le pouvait, la croupe collée au mur. Et il faut dire, le petit poney n'avait pas l'intention d'avoir l'air facile. Il lui en faudrait plus pour faire finir sa tristesse. En réalité, il aurait voulu lui répondre, et sauter à ses pieds pour obtenir un moyen de partir d'ici; Mais les circonstances étaient contre ça! Et puis, Pretty Nata était, certes plus adorable dans cet état. Ou qui sait? Il doutait, et levait la tête avant de la reranger dans ses pattes. Et qui sait, il était peut-être insupportable, et allait perdre sa seule opportunité? Ah! Qu'à faire. Il ne répondais cependant pas, hors de quelques sanglots aigüs en guise d' "accusé de réception". Il avait bien tenté de s'expliquer, mais ses pleurs l'empêchaient de prononcer quelconque parole. Il tremblotait par ailleurs; Il faisait si froid, tout-à-coup! Oh, espérons qu'il puisse rentrer vite... Ou qu'il est possible d'être plusieurs sans se serrer dans une maison prolétaire. Ah! Et qui sait ce qu'il pourrait arriver de pire? Certainement pas lui.

Le jeune pony rose bonbon recula vivement vers le mur derrière lui, cachant son visage pour ne rien faire d'autre que se mettre de nouveau à pleurer. Le faisceau de ma corne le suivit jusqu'à ce qu'il soit physiquement bloquer par le mur.

Qu'est-ce qui peut bien lui faire peur comme ça ? Me demandais-je pour moi-même.

Euh... veuillez m'excuser mon jeune ami si je vous ai fais peur, loin de moi cette vil attention, mais je voulais simplement vous venir en aide avant que la nuit ne tombe pour de bon voilà tout...

Je venais de finir ma phrase quand un aboyament à faire se dresser l'échine d'un manticore retentit à ce que je jugeais dans l'obscurité comme vingt bons mètres. Mon sang ne fit qu'un tour alors que mes sabots se mirent automatiquement au tacquer en cas d'affrontement.

Petit ! Près de moi ! Ce sont des coyotes !

J'en avais perdu mon accent Canterlotien. Mais comment ce faisait-il que des coyotes soit ici aussi tôt...
Mon regard ce posa sur les étoiles et l'horizon. Qu'elle malheur, il faisait en faite nuit noir. Ma corne étant au dessus de mon champ de vision, sa clarté m'avait sans doute empéché de bien voir qu'elle heure il était. En effet, les coyotes ne se montrait jamais d'habitude guere avant vingt-deux ou vingt-trois heures.

Le grognement se fit plus proche alors que mes sabots m'emmenèrent instinctivement près du jeune poney terrestre pour faire barrière. Ce n'était pas la première fois que j'affrontais des coyotes, à cause de la distance séparant ma maison de mon lieu de travail. Mais là, avec un jeune de plus, je n'étais pas certain de savoir ou cela allait nous menait.