Yeah, let's go !

Plutôt grande et mince, la première chose que l’ont voit chez elle est… son bec ! Bien que croisé à un poney, elle possède belle et bien le bec d’un griffon. Cependant, ses pattes et sa queue sont celles d’un poney. Son pelage, étant à la fois poils et plumes, a exactement la même couleur que son costume de Wonderbolts, c’est-à-dire bleu. Ses ailes sont plumeuses, assez futuristes, sa queue est longue, touffue et souvent ébouriffée. Ses deux yeux sont en amendes, d’un rouge aussi rouge que celui qu’émet le soleil lorsqu’il se couche. Ah ! Elle possède aussi une jolie gemme sur le front, assortie à ses yeux.

Assez calme mais surtout pas réservée, Anivia est facile à vivre lorsqu’elle ne parle pas. Pourquoi donc ? Non, elle ne hurle pas des insultes à tout bout de champ – heureusement ! – mais elle a tendance à être bavarde. Par moment, il est possible qu’elle vous fasse un monologue. Que quelqu’un soit à côté d’elle ou non. Elle trouve toujours quelque chose à dire. Cependant, si on lui dit de se taire, elle le fera. Mais quand elle pourra de nouveau parler… Elle rendra compte de tout ce qu’elle voulait dire, puisque de la mémoire, elle en a, et pas qu’un peu. Après tout, autant avoir beaucoup de mémoire quand on parle beaucoup, comme ça, on peut se souvenir de toutes les promesses et les paris qu’on a fait !
Par ailleurs, Anivia est assez loyale et fera toujours ce qu’on lui demande. Sauf si c’est trop farfelu. Ou si ça n’a aucun intérêt. Dans ces cas-là, eh bien… Soit elle s’en va faire quelque chose d’utile, soit vous insistez, vous insistez, encore et toujours et… Ce n’est pas la chose à faire ! Sinon, cette chère Ponygriff vous râlera dessus. Avec des paroles. Beaucoup de paroles. Et alors, vous allez le regrettez en vous noyant dans ses paroles !

- Maman, comment ça se fait que je ne ressemble ni à toi, ni à papa ?

Ce fut à partir de ses onze ans, de cette question naïve, qu’Anivia connut enfin son passé. En fait, elle avait déjà posé cette question de multiples fois, sans jamais qu’on ne daigne à lui répondre. Mais maintenant, elle était assez grande. Maintenant, elle devait savoir. Elle ne voulait pas que la vérité lui soi cachée. La mère soupira d’abord ; puis elle se décida à parler.

- En fait, tu ne nous ressembles pas pour une raison très simple : nous ne sommes pas tes vrais parents, nous t’avons adoptée. Oui, tu en es étonnée, mais je pensais que tu t’en doutais, depuis le temps… En fait, nous t’avions trouvée dans les montagnes, l’hiver, au milieu de la neige. Tu semblais abandonnée, et personne n’était autour de toi… On a donc conclut que tu avais été abandonnée à cause de ta différence. Nous t’avons donc adoptée, l’idée de laisser un enfant sans défense dans la neige nous était insupportable. Tu t’es vite rétablie et tu as vite grandi. Tes parents… Nous ne les connaissons pas. Peut-être étaient-ils un pégase et un griffon ?

Enfin Anivia connaissait son histoire et ce secret qu’elle avait toujours voulu connaître. Mais ça ne changea pas sa vie, au contraire : elle trouva de nombreuses occupations utiles pour les poneys. Un jour, alors qu’elle voulait s’en fatiguer dans le froid de l’hiver, une de ses amies lui fit remarquer, en plaisantant, qu’elle pourrait bien rejoindre les Wonderbolts. Autant dire qu’Anivia la prit au mot. Elle s’entraîna dur, très dur, très, très dur, très, très, très dur, t… enfin, on a compris, et finit par entrer dans les Wonderbolts. À force d’entraînements, ou grâce à un miracle ? Sûrement à cause des deux…