Autant se faire se peut (Scarecrow)

Je marchais dans les rues du Crystal Empire, mes yeux rouges balayent les alentours de la ruelle que j'arpentait. C'était calme. Les discutions des poneys emplissaient la ville d'un joyeux bruissement. Cela rendait atmosphère chaleureuse et donnais une sensation de bienveillance. Pourtant, quelque chose clochait, un petit je ne sais quoi qui trahissait cette joyeuse osmose.

Tout en continuant ma route, je jetais un coup d’œil au gros sac qui pendait sur mon flanc gauche. Il contenait une lettre que je devais donner à des clients. Oui, je vendais aussi mes services à l'étranger. Et vraiment, c'était bien rare que je reçoive des demande venant du Crystal Empire. C'était cela qui me mettait la puce à l'oreille. Pourquoi le prince Shinig Armor avait t-il besoin de mes services? Avait-il besoin de nouvelles épées?  Si c'était le cas, cela voulait dire qu'il y avait un problème. Même si il y avait une bataille dans l'air, il était rare qu'il en vienne au armes...

Je soupirais. J'était quand même très fière de mes productions. J'y avait mis tout mon cœur à les crées, je les avaient conssuent de manière ingénieuses et élaborées pour des licornes. Légères, maniables. Comme on me l'avait demandé. Tout portait à croire que quelque chose ce préparais.

- Jumalauta, qu'est-ce qu'il ce passe? Dis-je à voix basse. Il faisait une chaleur accablante ici...Cela changeait vraiment de la fraîcheur constante de la Vennässia. Vraiment, je n'aimais pas beaucoup quitter ma forge. L'odeur de charbon , surtout celui des hiilet punainen, la sensation de mon marteau cognant contre le fer rougeoyant. Cela devait être difficile à imaginer pour un citadin tel que ces poneys de cristaux, mais pour moi, c'était dur.
Je devait à présent reprendre le train pour retourner chez moi. Ouf! Après deux jour rester ici, j'avait l'impression que j'allait craquer. Bien que le Crystal Empire soit une ville magnifique, je ne 'y sentait pas chez moi. J'était couvert de charbon en permanence et ces poneys, reluisants de propreté. J'avait la crinière complètement en désordre alors que les citoyens l'avait magnifiquement coiffée.

Bref, j'était pressé de partir. j'avait laissé un rapport au prince pour lui dire que le chargement était à la gare et que des gardes l'avait récupéré. A présent, je devait me rendre à Ponyville pour une autre demande.

Je sentis soudain quelque chose taper assez fort contre moi. Surpris, je me raidit et planta mon regard sur la personne que je venait de bousculer.

- Hey! tehnyt huomiota! Grondais-je par réflexe. Je remarquais, aprés avoir crié que la personne était un poney fort étrange; il avait des rayures sur tout le corps, une sorte de pull rouge et une crinière blanche...il ne venait pas d'ici, ni de la Venässia. Je me ressaisit en prenant compte que c'était moi qui se trouvais sur sa route, que j'avais dut faire plus d'attention.

- Monsieur, ça va, vous allez bien? Demandais-je, avec mon lourd accent Venässien.

Je regardait ce zèbre se relever. J’espérais ne pas l'avoir blessé. Enfin, cela m'étonnerais fort puisqu'il ne saignait pas et ne criait pas. Bien que je sentais qu'il n'était pas loin de jurer. Je l'observait ainsi. Pour un poney qui était étrangé à la région, je trouvais qu'il avait presque la même dégaine que les habitants du royaume. Ne savant quoi faire / dire, dans cette situation délicate, je me contentait de pousser ma crinière de devant mes yeux afin de mieux voir mon interlocuteur. Il semblait gêné de me voir, comme si je l'intimidais. Cependant, mes intentions n'étaient guerre mauvaises... bien qu'il m'est été rentré dedans, je n'allais pas lui mettre un coup de sabot pour autant. Je pensais repartir de mon côté à présent que tout était rentré dans l'ordre. Mais...Voila que l'inconnu me révélais alors son identité.

« Je me prénomme Ukubwa et vous ? »

Je ne savais pas vraiment comment réagir. Je regardait le zèbre dans les yeux puis le fit roulé sur le côté.
"Que dois-je faire?" Me demandais-je. J'avait très peut de confiance pour les inconnu, mais si celui-ci m'adressait la parole, ça ne risquait pas d'être une crapule. Je le trouvais même différant, normalement, les poneys évitent de m'approcher...la nouvelle que j'était un enfant de changeling avait-elle parcourue le monde?

Si c'était le cas, chose que je n’espérait pas, je me demandrais bien où est-ce que je pourrais m'exiler.
La phrase de l'inconnu se répéta dans ma tête comme un écho. "Et vous? Et vous? ". Il allais falloir que je réponde à une question! Ho non!
Finalement, voyant que le zèbre commençais à se sentir mal à l'aise devant mon silence, je décidait de lui répondre sur le ton le moins grave possible.

"- Euh...Je m'appel Scarecrow." Dis-je avec mon air bourru. Puis, je retombais dans le silence. Cet individu semblait être intrigué de ma personne, et c'était là réciproque. Je réfléchissait, afin de formuler une question pouvant amener à une réponse constructive. car en général, je ne répondais jamais aux questions que l'ont me posait.

"- C'est étrange, je n'ai jamais vu de zèbre ici, aiemmin...Vous arrivez de quelle région?"

Peut être s'était-il égaré. Bien que je me doutait qu'il y avait une raison précise pour qu'il se retrouve au Crystal Empire. Peut être étais-ce un touriste, ou un travailleur, voir pour les deux? Il faut dire qu'en dehors de la Venässia, je ne connaissait pas beaucoup le monde même si je voyageait beaucoup. Je me contentais juste de faire ce qu'on me disait.

Je regardait le pull du zèbre. Il devait mourir de chaud, la dessous, moi qui vient d'un pays froid, ne supportait pas la chaleur, c'était peut être normal que je pense ça. De plus, sa cutie mark ne m'évoquait rien. Normalement, les zèbres ont des cuties markes relatives à la magie ou autres, comment ce faisait-il que ce Ukubwa en ait une aussi différente?

Trop de questions sans réponse, j'était presque sur que Ukubwa aussi devait réinterroger à mon sujet. Je décidais de combattre ma peur des question pour essayer d’entamer un discourt à peut prés logique.

"-Comment se fait-il que vous vous retrouviez ici? C'est assez loin de votre pays d'origine non?"

« Je viens de Canterlot...Je suis au Crysal Empire pour voir si il avait des ressortissants Unyasien...Je suis ambassadeur voyez-vous..Mais malheureusement je crois être venu pour rien...Le seul zèbre présent ici, et bien...Il s'agit de moi . »

Voilà qui était intéressant. Visiblement, nous étions deux cas à part dans la même ville, pourquoi ne pas échanger ensemble ? Oui ! Bonne idée ! Il était temps pour moi de m’ouvrir. La remarque qu’il vit sur le fait d’être le seul zèbre du Crystal Empire me fit sourire. Cela ne devait pas se voir beaucoup, mais je souriais.

« Et vous, que vous faites vous par ici?Vous ne semblez pas non plus du coin.. »

Hum. Encore une question…Bien, je pris ma respiration, toussota et desserra les lèvres avec difficultés. A présent, j’allais devoir improviser une réponse construite et éviter mes habituels « mouaif » ou « hummgr » pour acquiescer.

« Je viens de la Vannasiää, je suis venu ici parce que le prince à passer commande à ma forge. L’arsenal que je lui ais livré m’a pris beaucoup de temps et d’énergie, mais j’en suis assez fière…et zut, je dois vous ennuyer avec mes histoires ? »

Je me tu. Observant Ukubwa. C’était vrai, pourquoi lui raconter ma vie ? Si cela se trouvait, il n’avait jamais mis un sabot dans une forge donc, ce que je devais lui dire, il devait ne pas comprendre, voire s’en ficher complètement. Mais bon, qui c’est, cela ouvrerais peut-être de marche à une nouvelle sujet de conversation ? Je restais donc muet, ne sachant quoi faire. Peut-être le zèbre avait-il aussi envie de me parler de sa vie ? Franchement, ce drôle de personnage m’intriguais, et je serais curieux de savoir comment a-t-il put s’élevé au grade d’ambassadeur ? C’était intéressant.

« Ho ! Repris-je. Peut-être pourrions-nous continuer notre conversation autour d’une choppe de cidre ? Ce serrai sans doute plus agréable ? Vous ne pensez pas ? »

Je disais "notre conversation", il fallait déjà qu’il en ait une, si nous continuons à nous tourner autour ainsi sans oser faire de premier pas, cela risquerais de restreindre notre terrain d’entente… Mais bon, il ne fallait pas baisser les pattes pour autant. J’étais sûre que nous réussirions à nous parler comme de vrai adultes, et non pas comme des poulains timides.